Le 6 décembre sortira dans nos salles le film Stars 80, la suite. Le même jour, Olivier Kaefer (le producteur et manager dont Stars 80 s'inspire) sera au tribunal de grande instance pour tenter de faire plier Thomas Langmann, le producteur des deux films. Avant d'en découdre face à un juge, Kaefer se confie dans un livre, Mes étoiles 1980, à paraître le 27 novembre aux éditions Pygmalion, et répond aux questions du Parisien.
"Mes droits d'auteur n'ont toujours pas été payés", clame ainsi l'acolyte d'Hugues Gentelet, qui raconte avoir collaboré au scénario du premier opus en 2012. "Je l'attaque aussi sur le deuxième film pour violation de mon droit moral. Les deux personnages censés nous incarner [Patrick Timsit dans son cas, Richard Anconina pour son ancien partenaire, ndlr] ont été réutilisés sans notre autorisation. Je suis d'autant plus gêné que l'on m'a dit que nos personnages avaient des problèmes avec l'Urssaf et ne payaient pas les cachets", tonne l'intéressé. Et d'ajouter : "Nous avons eu des hauts et des bas, mais nous n'avons jamais escroqué qui que ce soit..."
La vérité, c'est que j'ai surpayé Kaefer
À l'écouter, Thomas Langmann les aurait oubliés, Gentelet et lui, à partir du moment où il n'aurait plus eu besoin d'eux. "Il fourmille d'idées, mais il a un ego surdimensionné", lâche Olivier Kaefer.
Pour Langman, "c'est pathétique". "Dès qu'on fait un succès, il y a toujours quelqu'un qui attaque pour réclamer de l'argent", peste le producteur, qui dit avoir payé Kaefer 200 000 euros pour qu'il le rencarde avec les artistes de sa tournée (RFM Party 80 à l'époque) et organise de nouveaux concerts pour la sortie du film. "Il n'a même pas honoré cette deuxième partie du contrat puisqu'il a déposé le bilan", dégaine-t-il à son tour, n'oubliant pas de préciser qu'il a déjà gagné un procès contre Hugues Gentelet – lequel dit s'être pourvu en cassation pour récupérer ses droits d'auteur. "J'ai ensuite salarié Kaefer pendant des années pour un boulot qui était en fait un placard. (...) La vérité, c'est que j'ai surpayé Kaefer", assure Langmann qui, l'assure : ses deux films ne racontent pas la vie de Gentelet ou de Kaefer.