A 62 ans, Stephan Eicher continue d'enchanter ses fans puisqu'il partira en janvier prochain sur les routes pour les prendre à nouveau dans "les bras". Chose qui n'était plus possible depuis l'émergence de la Covid-19. Il rencontrera notamment son public parisien les 18, 19, 20, 21 et 22 janvier à La Cigale. Un joli programme pour celui qui, pour rappel, s'est fait connaître du grand public dans les années 80, pour ses chansons et arrangements essentiellement créés à base d'instruments électroniques (ordinateurs, samplers, séquenceurs, synthés...).
Un artiste polyglotte (il a chanté en français mais aussi en allemand, suisse allemand, italien et anglais), qui a notamment remporté le Prix suisse de musique en 2021 et été nominé aux César 2004 dans la catégorie "Meilleure musique", pour le film Monsieur N. d'Antoine de Caunes (il connait bien sa fille Emma).
Ma mère, on ne pouvait pas la visiter
Le 28 octobre dernier, l'interprète de Déjeuner en paix préparait au mieux sa tournée prévue donc pour janvier, avec la sortie de son nouvel album Ode. Un projet qui n'a pas été si évident que cela à élaborer, puisque le monde entier était donc frappé par une pandémie mondiale causée par la Covid-19. "On était dans un grand merdier, en pleine pandémie, et j'ai commencé à travailler sur ce geste qui m'était volé, prendre quelqu'un dans mes bras. Je me demandais si l'on pouvait, avec mes musiciennes et musiciens, faire un disque qui vous prenne musicalement dans les bras", expliquait le chanteur Suisse pour France Info, le lendemain de la sortie de son opus.
Un confinement qui correspond notamment à "une phase extrêmement sombre de [sa] vie", et qu'il a "vécu personnellement assez lourdement", car il a perdu ses parents "en très peu de temps pendant cette pandémie". Une crise sanitaire qui a d'ailleurs directement causé la mort des siens comme il l'a expliqué dans l'émission Télématin ce jeudi 24 novembre. "Ma mère, on ne pouvait pas la visiter, donc [elle est décédée] dans la solitude. Et mon père, [c'est] carrément le virus. Enfin, ça n'est pas le virus qui l'a tué, mais il était affecté", a-t-il témoigné face à Julia Vignali et Thomas Sotto.
Une période qui a finalement été source d'inspiration pour lui et qui lui a permis de renouer une nouvelle fois avec le public.