C'est le programme incontournable de la soirée du jeudi 3 février 2011 : la belle Julianna Margulies (que l'on connaît surtout en infirmière Carol Hathaway dans Urgences) s'apprête à devenir Maître dès ce soir.
La comédienne sera l'héroïne de The good wife, sur M6, une série dont la chaîne se félicite d'avoir acquis les droits tant elle cartonne aux Etats-Unis (Margulies a même reçu un Golden Globe de la meilleure actrice l'année dernière et un Screen Actors Guild Award cette année). L'histoire n'a rien d'une comédie : il s'agit d'une version télévisée et romancée de la vie de Hillary Clinton.
L'héroïne, Alicia Florrick (jouée par Julianna Margulies), débute mal la saison 1 : son mari Peter (joué par Chris Noth, alias Mister Big de Sex & the city) est empêtré dans un scandale sexuel et de corruption. Accusé et lynché de toutes parts, Peter tente de faire bonne figure devant les médias aux côtés de sa femme au foyer Alicia, mais celle-ci souffre en silence de cette situation humiliante.
Une fois que Peter est emprisonné, Alicia doit tout gérer à nouveau seule : pour elle et ses deux enfants, elle choisit de reprendre sa carrière d'avocate, grâce à son ancien ami, chef de cabinet, qu'elle avait abandonnée 13 ans plus tôt pour soutenir la carrière politique de son mari.
Voilà donc cette quadragénaire, particulièrement brillante, qui reprend sa vie en main et intègre un grand cabinet d'avocats mais qui doit régulièrement faire face au mépris et aux humiliations de ses collègues en raison du passif de son mari. Loin de s'en affoler, Alicia s'efforce de rester digne pour conclure ses affaires au tribunal.
Parallèlement, et c'est la ligne rouge de la série, Alicia continue de jouer les épouses modèles, bien que bafouée, en rendant régulièrement visite à Peter en prison où il ne cesse de clamer son innocence malgré des preuves qui paraissent accablantes. De ces rencontres avec son mari - qui avait le bras long à l'époque -, Alicia parvient parfois à obtenir des informations secrètes et surtout très utiles au tribunal...
Une fois ce décor planté dès le premier épisode, chaque épisode peut-être plus ou moins vu comme un unitaire puisque contrairement à Damages (dont The good wife se rapproche en certains points), chaque cas juridique est unique et mené en un seul épisode.
Par sa fidélité et sa dignité malgré les travers de son époux, Alicia rappelle Hillary Clinton. Par sa pugnacité au tribunal, elle rappelle indéniablement Patty Hewes (Damages). Un rôle de control-freak qui sied à merveille à Julianna Margulies.
Et un succès qu'il faut absolument découvrir ce soir, dans les trois épisodes inédits diffusés en prime-time sur M6.