La veste de House au placard après huit ans de service, Hugh Laurie entame sa reconversion sur les écrans de cinéma. Et prouve si besoin était que le succès d'une série ouvre toutes les portes du cinéma américain, du blockbuster au cinéma indépendant.
Annoncé en méchant diabolique dans le remake de RoboCop avec Joel Kinnaman, Gary Oldman, Abbie Cornish et Samuel L. Jackson, l'acteur de 53 ans est également le héros de la comédie dramatique The Oranges avec la belle Leighton Meester - elle aussi propulsée via le petit écran.
Réalisé par Julian Farino, le film suit le retour de Nina (Leighton Meester) chez ses parents (Allison Janney et Oliver Platt) pour fêter Thanksgiving, après cinq ans d'absence. Célibataire depuis peu, elle se retrouve face au fils des voisins (Adam Brody) que ses parents trouvent idéal pour elle. Sauf que Nina tombe amoureuse du père de son prétendant (Hugh Laurie) et provoque ainsi une crise dans le quartier, l'homme étant nettement plus âgé et marié à l'amie de la famille (Catherine Keener). Le tout est raconté par l'excellente Alia Shawkat, révélée dans la série Arrested Development.
Pur produit du cinéma indépendant américain récupéré par les studios, The Oranges se présente comme une comédie dramatique un brin délurée quoique très limitée - "On ne peut pas être un couple normal ?" "Mais ça veut dire quoi normal ?". Passage obligé des acteurs hollywoodiens en quête de bons rôles, ce type de dramédie devrait permettre à Hugh Laurie et Leighton Meester de monter quelques échelons. Une décision indispensable pour la brune de Gossip Girl.