La route du Tour, comme chaque année, s'est terminée en cul-de-sac explosif sur les Champs-Elysées, mais, un tour de roue plus tard, c'est à Disneyland Paris qu'on retrouve Thomas Voeckler.
Comme Rafael Nadal et sa Xisca chérie après le triomphe du Majorquin à Roland-Garros, c'est au pays de la magie de Marne-la-Vallée que le coureur cycliste du Team Europcar est allé fêter, lundi 25 juillet 2011, sa 4e place au classement général (à 50 secondes du podium) et son parcours exceptionnel sur la 98e Grande Boucle, qui s'est achevée dimanche avec la victoire de Mark Cavendish à Paris et le sacre de Cadel Evans.
Après avoir tremblé pour lui devant la télé, notamment en le voyant se louper dans la descente alpestre de Pinerolo ("Si ma femme a regardé, elle va m'engueuler", déclarait "Ti-blanc", avec sa spontanéité caractéristique, à l'issue de l'étape marquée par sa sortie de route), Julie, l'épouse de Thomas Voeckler, affichait un sourire serein et rayonnnant devant le Château de la Belle au bois dormant, tout comme la veille à l'occasion de la réception des cyclistes français et de leurs compagnes par le président Sarkozy à l'Elysée.
Et si Thomas Voeckler avait des souvenirs de Disneyland, c'était la première fois qu'il y amenait son fils Mahé, 2 ans, ainsi que la petite dernière, Lila, dont Julie a accouché en juin ! Le charmant couple a ainsi profité des attractions de Disneyland Paris et du Festival des Moments Magiques Disney en famille, le héros du clan se montrant toutefois extrêmement disponibles pour ses fans, multipliant les poses et les autographes. Son fidèle destrier, comprenez son vélo, était également de la fête, tout comme Dingo, qui a également pris part au shooting...
Après avoir souffert le martyre pour offrir à ses compatriotes ainsi qu'à son équipe, le Team Europcar (4e par équipes et maillot blanc du meilleur jeune pour Pierre Rolland), dix étapes avec le maillot jaune sur les épaules, l'Alsacien de 31 ans était tout à son bonheur, amplement mérité. Et l'ascension de Space Mountain, il en a pensé quoi ?
G.J.