Le 6 mars 2018, Tony Yoka a été condamné à un an avec sursis par la Fédération française de boxe pour des manquements à la réglementation antidopage. Une sanction que le sportif français de 25 ans médaillé d'or aux Jeux olympiques de Rio en 2016 assume et ne contestera pas. Si le mari d'Estelle Mossely reconnaît dans les colonnes du Parisien ce 6 avril avoir "commis une faute professionnelle", il nie toute tricherie. "Ce n'est pas une affaire de dopage", se défend-il. "Les 'no shows' [non-présentations, NDLR] sont arrivés après les JO dans une période festive pendant laquelle je ne me suis pas entraîné pendant sept mois", explique-t-il. Une défense mise à mal par Le Parisien qui a comparé les dates auxquelles Tony Yoka ne s'est pas soumis aux contrôles antidopage à ses activités : le "premier no show intervient en juillet 2016 alors qu'il est stage dans le Colorado avec l'équipe de France", rappelle le quotidien. "Je ne m'entraînais pas à ce moment-là, donc que vouliez-vous que je cache ?", soutient pourtant le boxeur.
Le papa du petit Ali, 8 mois, se dit "touché" et "blessé" que son nom soit associé au dopage : "On m'a accablé pour rien." "C'est ça le plus dur, alors que je me suis battu pour un sport clean. C'est dur aussi pour mes parents. Il savent la vérité et que je n'ai jamais triché", ajoute le boxeur.
Après des semaines d'entraînement, aux États-Unis et en France, Tony Yoka affrontera un autre combattant tricolore samedi 7 avril 2018 à partir de 19h au Dôme de Paris-Palais des Sports, Cyril Léonet. Un face-à-face très attendu qui sera diffusé en direct sur Canal+.
L'intégralité de l'interview de Tony Yoka est à retrouver dans Le Parisien en kiosques le 6 avril 2018.