Tous Ensemble, nouvelle déception : 'Si c'était à refaire je ne le referais pas'

Nouveau scandale pour l'émission Tous ensemble (TF1), présentée par Marc-Emmanuel Dufour et produite par Julien Courbet. Après les révélations de la famille Sijmons, qui vit à Courcemont dans la Sarthe, et qui a confié il y a deux semaines au journal Ouest France que sa maison construite par les bénévoles était bourrée de malfaçons, c'est au tour de la famille Rémy, située aux Adjots en Charente, de partager leur amertume avec un journaliste de La Charente Libre.

Huit mois après la venue de l'équipe de télévision, Patrice et Magalie sont désespérés. A cause de l'intervention d'un constructeur malhonnête, le couple n'a jamais pu finir les travaux de leur demeure et a accueilli avec joie et surtout soulagement au mois d'avril l'aide du généreux Marc-Emmanuel. Seulement voilà, aujourd'hui le couple regrette l'intervention des équipes de Tous Ensemble et reconnaît qu'il y a beaucoup de choses qui "ont été faites pour faire joli". Le chef de famille affirme même que si c'était à refaire, il ne le referait pas !

Ce qui le met dans cet état de nerfs ? La fuite qui vient de son toit, en partie. "Le faîtage n'a pas été scellé et les tuiles sont à peine fixées", explique-t-il au journal. Afin de corriger ce travail un peu vite fait et mal fait, Patrice Rémy a fait venir un couvreur et la réparation risque de coûter entre 7 000 et 8 000 euros au couple. Une note impossible à régler puisque la famille croule sous les dettes.

Autre problème, la douche n'aurait marché qu'une semaine. Quand à l'emplacement du portail ? Il se trouve à l'extérieur de la propriété sur un chemin communal, ce que le maire de la ville n'a pas manqué de rappeler au couple.

Malgré les problèmes que rencontre aujourd'hui la famille Rémy, ces derniers ont justement décidé de ne pas s'en prendre à ceux qui ont oeuvré sur le chantier. "On n'en veut pas aux bénévoles qui se sont donnés à fond. Ni aux entreprises locales qui sont intervenues sur le chantier parce qu'on sait qu'elles font du bon boulot. Ces gars-là, je les connais, ils sont droits." Alors à qui la faute ?