Avant d'afficher une silhouette zéro défaut, Vaimalama Chaves, élue Miss France 2019 en décembre dernier, était mal dans sa peau. La jolie brune aux yeux clairs a été en surpoids et en a souffert, notamment à l'école. Auprès de nos confrères du Parisien, elle se livre à coeur ouvert sur son passé et évoque son combat contre le harcèlement scolaire.
Pour Vaimalama Chaves, "tout a commencé au collège" : "Cela a été très dur. J'étais perdue face à autant de profs, de salles de classe... Je n'ai pas réussi à m'adapter à ce rythme, confie notre reine de beauté. J'ai pris du poids car j'avais la flemme de faire des efforts." À l'époque, la jeune femme n'était pas du genre coquette : "Mon apparence n'a jamais été une priorité et j'étais très négligée." Les "autres filles" à l'école étaient "trop canons", "se peignaient" pendant que Vaimalama Chaves prenait "des vêtements froissés à [son] frère dans un tas de linge" et "partait les cheveux attachés avec un gros chouchou".
"Les autres me disaient que je ressemblais à un sac", regrette-t-elle. Avec le temps, notre reine de beauté de 24 ans s'est isolée. "En étant seule, je suis devenue une cible parfaite (...). On me voyait différente car je ne parlais à personne, j'étais mal en groupe", poursuit-elle. Puis les élèves se sont moqués d'elle jusqu'à lui attribuer "ce surnom qui tue" : "le monstre". De quoi angoisser l'adolescente qu'elle était : "Je vivais la boule au ventre."
Pendant trois ans, celle qui a succédé à Maëva Coucke au titre de Miss France a survécu au harcèlement scolaire grâce à son "sale caractère". "Jusqu'à ce qu'un jour, je dise stop à un gamin qui m'insultait, raconte-t-elle. Je me suis vraiment énervée. J'avais décidé de ne plus me laisser faire, alors les attaques ont diminué. Il faut apprendre à se défendre, et parfois si cela ne marche pas avec les mots, il faut tirer les cheveux ! Et puis j'ai commencé à faire attention à moi, car j'avais envie de m'aimer à nouveau."