Valérie Pécresse l'a annoncé en juin dernier : elle sera candidate aux élections présidentielles de 2022. Et celle qui préside le conseil régional d'Ile-de-France depuis 2015 a de grandes ambitions, puisqu'elle souhaite devenir la première femme présidente de l'Hexagone et "restaurer la fierté française", comme elle l'explique si bien sur ses réseaux sociaux. Mais il semblerait que cet envol politique ne soit pas du goût de tout le monde.
En effet, d'après un éminent membre du parti Les Républicains, qui s'est confié au magazine Le Point le 29 juillet 2021, l'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy aurait eu des mots durs à l'encontre de Valérie Pécresse et de son envie d'emménager à l'Elysée. "Peu de temps après son élection à la région, je rencontre Sarkozy qui me dit : 'Elle a pris un melon Valérie, elle ne passe plus sous l'Arc de Triomphe ! Mais il faut que tu lui dises : ça n'a pas de pouvoir, un président de région. Elle s'occupe des bus !'"
L'ancien président de 66 ans connaît bien Valérie Pécresse, puisqu'elle a été ministre de l'Enseignement supérieur en 2007 et ministre du Budget en 2011, durant son mandat.Le papa de Pierre, Jean, Louis et Giulia (35, 34, 24 et 9 ans) a été un phare pour celle qui a fondé son propre parti politique, Soyons libres. En 2019, il lui a même remis la Légion d'honneur. Durant la cérémonie, le mari de Carla Bruni aurait encouragé Valérie Pécresse. "Tu rêves grand, pour nous, pour notre pays, pour toi. Laisse-toi aller à être qui tu es, tu n'as plus besoin de te créer une carapace. Présente-toi telle que tu es, et les Français t'aimeront", lui aurait-il confié.
Femme politicienne et mère de Baptiste, Clément et Emilie (25, 23 et 18 ans), Valérie Pécresse déplore toujours le sexisme qui subsiste dans les hautes sphères du pouvoir. "Si vous saviez le nombre d'hommes politiques qui m'ont contactée en m'expliquant que je ferais un formidable Premier ministre ! Faire tout le boulot sans avoir le titre : c'est la vie de beaucoup de femmes", regrettait-elle, dans les pages du Journal du Dimanche du 24 juillet. Qu'à cela ne tienne, l'ancienne ministre est bien décidée à mener sa barque jusqu'aux coeurs des électeurs.