Pas commode, notre première dame ? Valérie Trierweiler sait se défendre et l'a montré samedi 7 avril à Tulle.
En plein scandale Jérôme Cahuzac, lequel a avoué avoir eu un compte en Suisse, François Hollande s'est réfugié dans son fief à Tulle. Alors que toute la presse télé évoquait à la mi-journée un président retranché dans la très belle préfecture du chef-lieu de la Corrèze, François Hollande et sa compagne ont fait mentir nos collègues en se lançant dans l'après-midi dans une traversée à pied de la ville, dont il a été maire de 2001 à 2008, à la rencontre des habitants. Évidement, le couple présidentiel est entouré d'une nuée de journalistes et de caméras à l'affût du moindre commentaire, de la moindre réaction sur l'affaire Cahuzac. Le service de sécurité du président est sur le qui-vive - on pourrait même dire tendu - et n'hésite pas à écarter sèchement les journalistes qui s'approcheraient un peu trop avec leur caméra ou leur perche, comme l'a fait notre confrère d'Europe 1.
Mais le service de sécurité s'est trouvé une alliée de choix et pour le moins inattendue : Valérie Trierweiler en personne. Lorsqu'un cameraman lui barre la route pour filmer son compagnon, la première dame l'agrippe sportivement par la capuche pour lui faire dégager le passage. "Ça va là, ça va...", lance-t-elle, visiblement très agacée. Ce tirage de capuche n'est pas passé inaperçu et a été filmé par la caméra du Petit Journal. Dans son édition du lundi 8 avril, Yann Barthès n'a pas manqué de passer et repasser l'image... sans commentaire.
Ce mardi, pas un mot de la première dame sur ce coup de sang, mais son chef de cabinet Patrice Biancone est venu à la rescousse sur Twitter, postant ce message : "Mme Trierweiler a été bousculée à plusieurs reprises par les cameramen. Le travail n'exclut pas la courtoisie. #Tulle." Certes, a-t-on envie de lui répondre, mais de là à appliquer l'adage : oeil pour oeil, dent pour dent... Pas sûr que cette escapade à Tulle ait été suffisamment reposante pour le couple élyséen.