Dimanche 29 avril, Bercy était plein à craquer. L'antre parisien avait fait salle comble, et les 18 000 places avaient trouvé preneur. A une semaine de la date fatidique, François Hollande avait réuni ses troupes pour l'avant-dernier grand meeting de sa campagne.
Toujours en tête dans les sondages, qui le donnent favori pour l'issue de l'élection présidentielle, le candidat socialiste a voulu rassembler autour de lui. Et force est de constater que la mise en scène et le public présent lui donnaient raison, tant les anonymes et les personnalités du monde du spectacle s'étaient déplacées pour afficher leur soutien. Après son meeting géant de Vincennes, c'est un nouveau succès pour le candidat, qui n'avait pas manqué la veille de se rendre au Stade de France pour assister à la victoire de l'Olympique Lyonnais sur le petit poucet de Quevilly, tout comme son adversaire et candidat sortant Nicolas Sarkozy.
Et comme toujours, le député de Corrèze était accompagné de sa moitié, Valérie Trierweiler. Comme elle l'expliquait dans un long entretien accordé à Femme Actuelle, cette nouvelle posture est désormais naturelle pour celle qui pourrait devenir première dame en cas d'élection de François Hollande. "Applaudir l'homme que j'aime tout en restant journaliste me posait problème. Plus maintenant. Je l'acclame les mains levées, comme une femme de footballeur", déclarait-elle ainsi.
A l'image d'une Carla Bruni toujours souriante et enthousiaste au côté de son mari, Valérie Trierweiler se prend de plus en plus au jeu de l'élection. Lors du meeting de Bercy, la journaliste de Direct 8 n'était jamais très loin de François Hollande, mais toujours en retrait. Pas question de se mettre en avant. Le candidat, c'est son homme. Et autant dire que ce dernier semble subjuguer Valérie Trierweiler. "J'adore écouter François", confiait-elle dans Femme Actuelle. Ce dimanche, c'est donc dans les tribunes qu'elle avait pris place, ne quittant pas des yeux un François Hollande décidé et déterminé à aller jusqu'au bout. Applaudissant en même temps que la salle, se levant pour célébrer son champion, Valérie Trierweiler est probablement le soutien numéro un à quelques jours de l'échéance ultime. Dans la vie publique, comme dans la vie privée. Une complicité évidente qui pourrait bien s'afficher prochainement sur le perron de l'Élysée...