Réactualisation le 9 juillet 2013 : Si dans l'affaire qui l'oppose à Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, auteurs de sa biographie, La Frondeuse, Valérie Trierweiler a obtenu réparation, la compagne de François Hollande va néanmoins devoir verser 2500 euros de frais de justice à l'éditeur et autant à l'un des journalistes à l'origine de l'ouvrage, a-t-on appris hier, lundi 8 juillet.
Estimant avoir obtenu satisfaction après la condamnation des auteurs de La Frondeuse, et de l'éditeur à 10 000 euros de dommages et intérêts ainsi que du magazine Point de Vue et de Christophe Jakubyszyn à 3 000 euros, dans le volet portant atteinte à la vie privée, Valérie Trierweiler s'était désistée mi-juin d'une partie de ses poursuites - concernant cette fois-ci son action en diffamation.
Ce désistement vient d'être acté dans une ordonnance, rendue lundi, qui a condamné la première dame à verser 2500 euros à l'éditeur et la même somme au journaliste Christophe Jakubyszyn au titre des frais de justice qu'ils avaient engagés pour se défendre.
"Ce qui compte pour nous, c'est que les auteurs aient été condamnés sur le fond", a déclaré à l'AFP Me Frédérique Giffard, l'avocate de Valérie Trierweiler.
Le 12 juin 2013 nous écrivions : Le feuilleton judiciaire entre Valérie Trierweiler et les auteurs de La Frondeuse touche à sa fin... Après avoir obtenu 10 000 euros de dommages et intérêts de la part d'Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn pour atteinte à la vie privée, la première dame se désiste de son action en diffamation, comme vient de l'annoncer mercredi 12 juin son avocate, Me Frédérique Giffard.
Satisfaite que la justice ait reconnu, le 5 juin dernier, que les deux auteurs de La Frondeuse Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn ont porté atteinte à sa vie privée en lui prêtant dans leur livre une supposée relation passée avec le député UMP Patrick Devedjian, Valérie Trierweiler a décidé d'abandonner ses poursuites concernant le volet diffamation. "Le tribunal a souligné que les journalistes n'avaient en aucun cas démontré la véracité de la rumeur évoquée dans leurs écrits, et que par conséquent, leurs affirmations, nullement étayées, ne pouvaient pas constituer une information d'intérêt général. Dans ce contexte, Mme Valérie Trierweiler a décidé (...) de se désister de l'instance en diffamation qui restait en cours", assure Me Giffard dans un communiqué. Pour des raisons de procédures, la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris avait d'abord jugé le volet atteinte à la vie privée avant de s'occuper prochainement du volet diffamation.
Autre motif de désistement de sa poursuite en diffamation, il était peu probable que la compagne du président obtienne gain de cause sur ce terrain. Patrick Devedjian, qui poursuivait les auteurs de La Frondeuse pour les mêmes passages, a en effet été débouté par le tribunal qui n'a pas jugé l'imputation d'une relation adultère comme étant diffamatoire - rejet dont le plaignant a fait appel. Une décision constituant "évidemment un élément d'information pour (nous)", a précisé Me Giffard, qui a tout de même souligné que l'abandon des poursuites était surtout lié au fait d'avoir "obtenu globalement satisfaction". Sa consoeur Florence Bourg, conseil de M. Jakubyszyn, avait quant à elle estimé que la première dame perdrait "forcément" son procès en diffamation en raison de la "jurisprudence Devedjian". Valérie Trierweiler réclamait 40 000 euros aux deux journalistes pour ce volet.
Le 11 octobre dernier, à la veille de la parution de La Frondeuse, Valérie Trierweiler avait attaqué en justice Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn. Ce n'est que le 5 juin que le tribunal les a condamnés, en compagnie de l'éditeur, Les éditions du moment, à verser solidairement 10 000 euros de dommages et intérêts. La première dame, qui en réclamait 40 000, a également obtenu 3 000 euros de la part de Point de Vue et de Christophe Jakubyszyn, lequel avait accordé un long entretien au magazine. La compagne de François Hollande va reverser cette somme à des associations caritatives.
Valérie Trierweiler aura d'ailleurs l'occasion de s'exprimer sur cette affaire au micro de Bruce Toussaint sur Europe 1, dont elle est l'invitée exclusive vendredi 14 juin, avant de se rendre sur le plateau de C à vous le 27 juin prochain.