Le 11 octobre dernier, Valérie Trierweiler portait plainte pour "diffamation et atteinte à la vie privée" contre les auteurs de sa biographie non autorisée, La Frondeuse. Signé Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, l'ouvrage assurait que la première dame avait eu une relation avec l'ex-ministre UMP Patrick Devedjian. Déterminée à se battre devant les tribunaux, la compagne de François Hollande a de nouveau assigné en diffamation vendredi 11 janvier les auteurs du livre et l'éditeur, Les Éditions du moment, selon l'AFP. La cause ? Le délai de prescription pour ce type de délit expirait précisément à cette date-là...
L'audience s'est pourtant bien déroulée le 10 décembre dernier, dans le cadre de la plainte de Valérie Trierweiler pour "diffamation et atteinte à la vie privée" contre les auteurs de La Frondeuse, Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaguet. Vivant aux États-Unis, cette dernière n'était cependant pas présente et ne s'est même pas fait représenter. Une absence dont la défense a profité pour réclamer la nullité de la procédure, sur laquelle devait trancher le tribunal le 28 janvier.
Avec cette nouvelle assignation, Valérie Trierweiler démontre clairement sa volonté de voir condamner Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, trois mois après les faits. Déterminée, la première dame réclame pas moins de 85 000 euros dommages et intérêts aux auteurs et à l'éditeur de La Frondeuse. Une somme comprenant 40 000 euros pour atteinte à la vie privée, 40 000 euros pour diffamation et 5 000 euros au titre des frais de justice.
Dans cette affaire, Valérie Trierweiler peut compter sur son compagnon François Hollande. En vue de l'audience du 10 décembre, le président avait publiquement affiché son soutien à sa compagne dans une lettre manuscrite adressée au tribunal : "Je tiens à dénoncer comme pure affabulation les passages du livre La Frondeuse concernant une prétendue lettre jamais écrite et donc jamais parvenue à son prétendu destinataire. L'invention ne peut être un procédé dans un essai politique sauf à être présenté comme un roman." De son côté, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'était également mêlé de l'affaire : "Les propos qui me sont prêtés, dans ce livre, sont souvent approximatifs, partiels et sortis de leur contexte."
A suivre !