Virage à 180 degrés pour Victoria's Secret : toujours en peine, la célèbre marque de lingerie américaine tente de renouveler son image. Comme elle l'a fièrement annoncé sur les réseaux sociaux mercredi 16 juin 2021, la griffe vient de lancer une nouvelle plateforme baptisée The VS Collective et d'attirer dans ses rangs, non pas un énième Ange aux mensurations millimétrées, mais deux personnalités qui évoluent loin des culottes et des podiums pailletés : l'actrice Priyanka Chopra et la footballeuse championne du monde Megan Rapinoe. Pour autant, ne vous attendez pas à les voir parader en string dentelle de si tôt.
Ces deux nouvelles recrues vont plutôt jouer un rôle de porte-parole pour aider à la relance de Victoria's Secret, qui tente de faire oublier sa réputation de marque prônant la minceur, en se positionnant sur plusieurs débats d'actualité : l'égalité des sexes, la défense de la communauté LGBTQIA+, l'inclusivité...
L'ex-Miss Monde 2000, actrice et épouse de Nick Jonas, Priyanka Chopra, et l'activiste Megan Rapinoe rejoignent notamment le mannequin australo-soudanais Adut Akech, la skieuse freestyle chinoise Eileen Gu, le mannequin transgenre Valentina Sampaio ou encore le modèle plus size Paloma Elesser, pour un projet de podcast en dix épisodes.
"C'est un groupe de femmes inspirant le changement et la positivité. C'est une autre étape qu'ils franchissent pour transformer la marque. Toute l'industrie pensait que Victoria's Secret était finie", a commenté une source de Page Six. En laissant de côté les soutiens-gorge à strass pour s'ouvrir à davantage de morphologies, plus variées que les silhouettes affûtées d'une Miranda Kerr, Bella Hadid ou d'une Alessandra Ambrosio, Victoria's Secret va-t-elle se relancer pour de bon ? La griffe appartenant au groupe L Brands va-t-elle faire oublier son ancien président Les Wexner et son amitié décriée avec le prédateur sexuel Jeffrey Epstein ?
Autre scandale qui a grandement porté atteinte à la réputation de Victoria's Secret : l'article du New York Times publié en 2020, affirmant que la marque a longtemps fait preuve de misogynie et harcèlement envers ses employés, avec une trentaine de témoignages à l'appui.