Viktor Lazlo, de son vrai nom Sonia Dronier, sort aujourd'hui son premier roman, baptisé La femme qui pleure et édité chez Albin Michel. A cette occasion, celle qui était à la tête de la série Brigade Navarro, s'est confiée au site internet La Dernière Heure, et a dévoilé être passionnée par l'écriture depuis toujours.
"C'est un peu une respiration quotidienne. Puis, il y a une dizaine d'années, j'ai eu absolument besoin de savoir si ce que je faisais était de la littérature ou une occupation privée. J'ai présenté à un éditeur une ébauche du roman. Et il m'a dit qu'il y avait un style", a-t-elle dévoilé.
Elle a ensuite ajouté, à propos de son sombre roman : "Je suis une femme qui se met entièrement dans les mains de l'homme qu'elle aime en espérant qu'il n'en profite pas. Il peut arriver qu'on tombe mal comme l'héroïne du roman. Moi, j'ai rencontré une fois quelqu'un qui m'a fait beaucoup souffrir moralement, mais m'a permis de me recadrer psychologiquement. Donc, je vous rassure, le livre n'est pas autobiographique. Mais je me demande ce qui aurait pu arriver si ça c'était mal passé, si par exemple je n'avais pas su protéger mon fils. Dans le livre, la femme fait passer son amant avant son enfant. Ça ne m'est jamais arrivé. Mon fils va très bien, il a aujourd'hui 22 ans. Mais je me suis posée la question. J'ai croisé des gens qui auraient pu me faire perdre pied avec la réalité et donc avec mon rôle de mère. Mais j'ai heureusement pris mes jambes à mon cou !"
A propos de son expérience dans Brigade Navarro, sur TF1 (la série a été déprogrammée l'an dernier), celle que nous connaissons aussi en tant que chanteuse, a raconté : "Je retiens d'abord le bonheur, d'avoir été choisie à un moment où c'était vital pour moi d'avoir une régularité dans ma vie, sur le plan financier. (...) Mais, à côté de ça, je garde aussi de mauvais souvenirs. J'ai l'impression de ne pas avoir pu faire du bon travail. La chaîne a essayé de tout trop contrôler. Et il ne faut pas."
Concernant la disparition brutale de son partenaire de jeu, Filip Nikolic, décédé en septembre dernier des suites d'une potentielle overdose de somnifères (nous n'avons jamais eu connaissance des résultats de l'autopsie), l'artiste de bientôt 50 ans n'a pas mâché ses mots. "Je n'ai pas été surprise. Ça ne m'a pas étonnée. Ça ne pouvait que se terminer comme ça, à moins de rentrer en cure de désintoxication et changer de fréquentations", a-t-elle lancé.
Viktor Lazlo n'a pas sa langue dans sa poche et le prouve dans ses déclarations. Elle qui, suite à l'annonce du décès de son ami, avait confié à Gala qu'elle pensait à un simple accident, que Filip était "un battant" malgré sa fragilité, a un nouveau discours quelque peu brutal. Pour quelqu'un qu'il considérait "comme sa grande soeur",elle aurait dû être cash avec lui... plus tôt, non ?