Quand les jupettes ne volent pas au vent taquin des courts de la Porte d'Auteuil, c'est un vrai plaisir de retrouver les divas de la WTA en tenue de gala !
Et les beautés de la petite balle jaune n'ont pas fait défaut mardi 31 mai, au traditionnel dîner honorifique organisé par l'ITF (Fédération internationale de Tennis) afin de remettre ses récompenses à ses "champions du monde" (World Champions).
Au 10e jour des Internationaux de France et à l'approche du dernier carré, le rendez-vous avait lieu, comme de coutume, dans le cadre exceptionnel du Pavillon d'Armenonville, et braquait ses proojecteurs tout particulièrement sur le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, Guy Forget.
Sous les yeux de son épouse - et mère de leurs deux fils - Isabelle, qui l'accompagnait déjà le mois précédent lors du gala monégasque donné par le prince Albert, le champion français, ancien numéro 4 mondial, trois fois vainqueur de la Coupe Davis (en tant que joueur et capitaine) et crédité de onze victoires sur le circuit pro, n'était pas peu fier de recevoir le Prix Philippe-Chatrier, le plus prestigieux attribué lors de ce rendez-vous annuel, en récompense d'un parcours exceptionnel dans l'univers du tennis. Parmi les centaines de convives présents pour acclamer Forget se trouvait notamment un certain Guga, Gustavo Kuerten, triple vainqueur de Roland-Garros et récipiendaire de ce prix en 2009, un an après sa retraite définitive. "Ils sont bien peu à être dignes de recevoir la plus prestigieuse distinction de l'ITF (...) et peu ont apporté autant aux compétitions de la grande équipe de l'ITF que Forget. Il a encouragé bien des jeunes joueurs à défendre les couleurs de leur pays, et je tiens à le remercier chaleureusement en notre nom à tous", a salué le président de l'instance internationale, Ricci Bitti. Un hommage vidéo a été rendu à Guy Forget, avec la projection d'un film retraçant les grands moments de sa carrière, à visionner dans notre player.
Rafael Nadal, vainqueur de trois des quatre levées du Grand Chelem (dont l'US Open qui lui faisait encore défaut) et désigné joueur de l'année 2010, a bien fait rire l'assemblée en recevant son prix, lorsque, répondant au maître de cérémonie Andrew Castle sur la domination de Novak Djokovic en 2011, il a souhaité à son rival serbe tout le meilleur pour l'année 2011 avant de se reprendre : "Enfin, non, je ne lui souhaite pas tout le meilleur !"Déjà très en vue lors de la traditionnelle nouba de folie des joueurs et joueuses lors du Masters de Monte-Carlo plus tôt dans le mois, la Danoise Caroline Wozniacki, numéro un mondial à l'abri malgré sa défaite prématurée dans le tournoi parisien, 20 ans, a également reçu son trophée, et s'affichait exceptionnellement glamour, comme à chacune de ses apparitions hors des courts. La belle Danoise, fan notoire de foot et du Liverpool FC, revenait de Londres où elle a célébré la victoire de Barcelone en Ligue des Champions (une fan des Reds ne pouvait pas souhaiter que les Red Devils de Manchester l'emporte !) et avait également l'honneur d'être accompagnée par le prince héritier de son pays, Frederik de Danemark, vu dans les gradins lors du match Federer-Monfils.
Autres beautés présentes, l'Argentine Gisela Dulko, 26 ans, 51e mondiale, et l'Italienne Flavia Pennetta, 29 ans, 19e mondiale, qui font des merveilles en double, et ont ébloui d'élégance. Ensemble, elles ont raflé six titres la saison dernière, d'où leur présence à ce World Champions Dinner. "Elle est totalement calme et je suis totalement nerveuse" : voilà la recette de leur succès, selon Pennetta.
Les jumeaux Bryan, spécialistes du double, avaient beau sortir d'un 8e de finale plus que compliqué (et victorieux au final), ils n'auraient manqué cela pour rien au monde.
La soirée a également salué Esther Vergeer, imbattable championne handi-tennis, invaincue en 415 matches sur fauteuil roulant, qui était là avec son homologue Shingo Kunieda pour attirer les projecteurs sur leur discipline, ainsi que les champions junior Daria Gavrilova et Juan Sebastian Gomez.