"Ça se passait de la manière suivante : des faits relatés et exagérés au téléphone par ma mère, qui faisaient que mon père moulinait toute la journée sur son lieu de travail et, le soir, je prenais. (...) Lorsque j'allais à la piscine, comme je me faisais frapper avec des rallonges électriques, j'avais le dos lacéré", a déclaré Yann Moix (51 ans) en janvier 2019 à Marie Claire dans le cadre de la promotion de son roman Rompre. De graves accusations auxquelles ses parents réagissent aujourd'hui. Lors d'un entretien accordé à La République du centre, José, le père de l'ancien chroniqueur d'On n'est pas couché (France 2), a nié ces accusations, pourtant réitérées dans Orléans, le nouveau livre de l'écrivain, sorti le 21 août.
"Tout d'abord, je tiens à dire que notre fils n'a jamais été battu", déclare d'entrée José Moix (75 ans) qui rappelle tout de même, comme le précise le site, que, dans les années 1970-1980, une petite fessée n'était pas aussi mal perçue qu'aujourd'hui. Alors, oui, des corrections, le jeune Yann Moix en a reçu quelques-unes : "Comme cette fois où il a tenté de défenestrer son frère du premier étage. Ce jour-là, oui, il a eu la correction qu'il méritait, comme le jour où il a mis la tête d'Alexandre (son frère) dans les WC et a tiré la chasse d'eau. Je ne le nie pas, il a alors ramassé une bonne paire de claques. Mais il était un ado dur. Et peut-être qu'au fond, si j'avais été moins sévère, il n'en serait pas là où il est aujourd'hui, vu ses fréquentations de l'époque."
Mais le père de Yann Moix est formel : "Tout ce qui est relaté dans Orléans [tout comme dans Panthéon, paru en 2006, NDLR] n'est que pure affabulation." L'ancien kinésithérapeute précise également que "jamais sa maman n'a levé la main sur Yann". José a "la conscience tranquille" et la sortie du nouveau livre de son fils ne lui "fait pas peur". Il conclut : "Ce que j'aimerais, déjà, c'est avoir un jour une conversation, d'homme à homme, avec Yann. Ce qu'il n'a jamais accepté. Il a toujours fui. Mais notre porte reste ouverte, Yann revient quand il veut."