Ce 22 décembre 2024 à l'approche des fêtes de fin d'année, Frédéric Lopez a reçu un nouveau trio d'invités dans Un dimanche à la campagne : l'humoriste Nora Hamzawi, la romancière Valérie Perrin, mariée à Claude Lelouch, et le chanteur Calogero. Comme à son habitude, l'animateur a pris plaisir à recueillir leurs multiples confidences dans une ambiance très intimiste et conviviale. Depuis le grenier de la maison du programme phare de la 2, l'interprète de Face à la mer originaire de Grenoble s'est longuement confié sur son échec scolaire qui a marqué son enfance.
"J'ai onze ans, je suis au collège, je suis en sixième ou cinquième, c'était un principal d'un collège, il était dur et c'est lui qui a dit clairement à mes parents 'je vous le dis, votre fils ne fera rien de sa vie'", a rapporté le célèbre auteur-compositeur d'origine sicilienne. Des paroles dures qui, à l'époque, ont naturellement choqué ses parents. Si Calogero Maurici de son vrai nom s'est ensuite dirigé vers une filière technique, son intérêt évident et son talent pour la musique n'échappe pas à son paternel qui s'illustrait à l'époque en tant que "peintre en bâtiment". Etant fan du groupe Depeche Mode, dont la musique regorge de sons évoquant des bruits de tuyaux, l'intéressé décide alors de devenir... plombier !
"Et puis il y a un événement un peu déclic (...) où vous allez sentir que votre père a honte de vous", a ajouté Frédéric Lopez. "Je commence à voler la collection des Cure dans les magasins. Je suis fou des Cure et un pote me dit : 'Vole moi un disque de Bob Marley", a renchéri l'heureux papa de quatre enfants récemment victime d'un cambriolage à Boulogne-Billancourt. "Je vole le disque de Bob Marley, sauf qu'il y a un bip. Et je me fais attraper aux nouvelles Galeries de Grenoble, et les vigiles m'emmènent chez les flics où mon père travaille... Comme il n'était pas là, ils ont été chercher mon frère aîné (...). Il monte et me regarde et dit : 'Qu'est-ce que tu cherches ? Qu'est-ce que tu veux faire ?!".
A la maison le soir-même, l'incident a également créé une ambiance pesante. "Ce jour-là, il (son père ndlr) s'est mis devant la télé. Et il est resté comme ça", s'est remémoré Calogero en mimant sa posture depuis son fauteuil. "Et moi j'étais là... Et il ne me parlait pas". Une scène marquante qui fut un élément déclencheur qu'il n'oubliera probablement jamais. Difficile pour l'artiste de retenir ses larmes devant ses interlocuteurs. "Et ma vie a changé, j'ai monté mon groupe une semaine après. J'ai senti qu'il fallait changer... Que je me prouve. C'est à ce moment que j'ai voulu leur montrer que j'allais faire quelque chose de ma vie, qui allait me passionner (...). Je crois deux semaines après, il était très fier car on a fait nos premières chansons, et que les chansons étaient bonnes". Et pour sa plus grande joie, ses proches, notamment son papa, n'ont jamais cessé de le soutenir !