Quelques jours après avoir présenté sa dernière création et le clip qui l'accompagne, Ma colère, Yannick Noah s'envolait pour Chicago. Un peu pour fuir la polémique, beaucoup pour assister à un match de son fils Joakim, étincelant ces dernières semaines.
Si Ma colère suscite la polémique, notamment avec le Front national, les performances de son fils font l'unanimité. Joakim Noah réalise depuis plusieurs semaines des performances dignes d'un futur MVP (meilleur joueur de la saison). Le public du United Center ne s'y est d'ailleurs pas trompé en hurlant "MVP, MVP", lors de la rencontre qui opposait les Bulls au Heat de Miami, le double champion en titre mené par LeBron James.
Ce dimanche 9 mars, Jooks, qui au fil des saisons s'affirme comme l'un des pivots les plus polyvalents de la ligue, pouvait compter sur un supporter de choix en la personne de son père Yannick. L'heureux papa avait bien choisi son moment, car son fiston venait d'enquiller deux triple-double de suite (au moins dix unités dans chaque ligne de stats), performance rare à ce poste...
Si Chicago n'a d'yeux que pour sa légende Michael Jordan, les Chicagoans se sont trouvé en Joakim Noah un successeur tout désigné. Hargneux, combatif, véritable guerrier, leader charismatique de son équipe en l'absence de Derrick Rose, Jooks montre la voix à ses partenaires, se battant sur chaque ballon, chaque possession, comme si sa vie en dépendait. Car entre Chicago et le fils Noah, c'est à la vie, à la mort.
Face au Heat de Miami, le guerrier Noah était une fois de plus au rendez-vous et a terminé la rencontre avec une ligne de statistiques digne des meilleurs intérieurs de l'histoire : 20 points, 12 rebonds, 7 passes et 5 contres ! Bien évidemment, papa Noah ne pouvait qu'apprécier. La télé américaine l'a d'ailleurs retrouvé dans les tribunes et a envoyé une journaliste l'interroger. Sauf que. Alors qu'il ne tarissait pas d'éloges sur son fils, notre Yannick Noah national fut interrompu par une action typique de Jooks, tout en hargne et combativité.
Il s'est alors levé d'un bond, ignorant totalement la journaliste et vivant l'action comme s'il était sur le terrain... De quoi faire réagir les commentateurs, surpris de voir le père vivre à tel point un match de basket de son fils.
On sait maintenant de qui Joakim tient son énergie sur un parquet.