Chacun gère à sa manière une épreuve aussi difficile à vivre et pour Laurie Delhostal, lorsqu'elle a su qu'elle était atteinte d'un cancer du sein, la journaliste a décidé de s'exprimer. Il lui aura fallu un mois avant d'encaisser la nouvelle et depuis le mois de novembre dernier, la mère d'une petite fille de 7 ans a décidé de parler ouvertement de l'épreuve qu'elle traverse actuellement. Principalement sur Instagram, la journaliste spécialisée dans le sport et âgée de 43 ans a fait le choix de la transparence face à cette longue et difficile épreuve qu'elle traverse actuellement. En couple avec l'ancien rugbyman Pierre Rabadan, elle habite à Paris, mais peu de temps avant d'apprendre qu'elle était atteinte d'un cancer, elle a décidé de partir dans une autre capitale européenne.
"Il y a 6 mois je suis venue à Londres encaisser ma 'pré-annonce' de cancer. Je n'avais pas encore le résultat officiel, mais on avait fait la biopsie dans la foulée du premier examen et le radiologue avait dit gentiment 'je ne vois pas comment ça ne pourrait pas être un cancer'", raconte Laurie Delhostal dans une publication mise en ligne le 1er mai. La journaliste a dû passer par un long traitement, avec "beaucoup de chimio, une opération, de la radio, allez hop beaucoup, et des médicaments, longtemps", comme elle le raconte dans son émouvant message, qu'elle accompagne d'une photo d'elle devant l'une des iconiques cabines de téléphone que l'on trouve dans les rues de la capitale anglaise.
Laurie Delhostal est donc de retour de l'autre côté de la Manche, après de longs mois à encaisser un traitement très lourd. "13 cures de chimios et une opération plus tard, retour à Londres alors que je commence ma rémission", révèle-t-elle, même si l'optimisme n'est pas vraiment de mise : "Le fameux mot censé correspondre à délivrance, joie, ouverture de bouteilles de champagne à gogo. Mais il y a comme un décalage des sentiments."
J'ai du mal à me réjouir tellement il faut et il va falloir encore et encore aller à l'hôpital
Malgré sa rémission, Laurie Delhostal n'est pas encore totalement sortie d'affaire, comme elle l'explique par la suite. "Comme quand on entend 'ha ben génial, tu dois être super contente' et en fait pas des masses. Comme le décalage entre les traitements pour ce cancer et les traitements pour que le suivant n'arrive pas. Celui-ci n'aura pas ma peau, mais j'ai du mal à me réjouir tellement il faut et il va falloir encore et encore aller à l'hôpital pour éviter le numéro II", explique celle qui a fait preuve d'énormément de courage, tout au long du processus de guérison.