C'est une nouvelle qui a peiné l'ensemble du monde journalistique. Il y a quelques heures, Laurie Delhostal a décidé de s'ouvrir sur la difficile période qu'elle vit depuis près d'un mois maintenant. Pourtant, jusqu'ici tout allait bien pour la journaliste de 42 ans, originaire de la Drôme et notamment passée par Canal+ et Eurosport. Ces derniers temps, on la retrouvait sur La chaîne L'Équipe ainsi que Prime Video pour commenter les matchs du championnat de France. Si tout va bien côté professionnel, c'est également le cas dans sa vie privée. La jolie blonde est en couple depuis de longues années avec l'ancien rugbyman Pierre Rabadan. Le couple a accueilli une fille en janvier 2016, la petite Anne-Rose.
Une vie de famille parfaite pour Laurie Delhostal, mais tout s'est effondré il y a quelques semaines pour Laurie Delhostal, comme elle vient de l'annoncer sur son compte Instagram. Plutôt d'un naturel discret sur sa vie personnelle, la journaliste a décidé de s'ouvrir à ses abonnés sur la terrible période qu'elle vit. "Normalement on ne raconte pas ça à tout le monde, mais la vie n'est plus tout à fait normale. Je ne sais pas s'il faut le dire, mais je ne sais pas pourquoi il ne faudrait pas le dire. Je n'ai pas spécialement envie d'en parler, mais j'avais envie de parler", explique la mère de famille dans son message, elle qui a eu du mal à se confier publiquement.
Il fallait 'faire vite, car vous avez un enfant jeune'. 'La totale', le max des traitements
Dans son long message qu'elle accompagne d'une belle photo d'elle en noir et blanc, Laurie Delhostal n'y vas pas par quatre chemins. "Il y a un mois tout juste on m'a dit : 'vous avez un cancer'", lâche-t-elle, provoquant la stupeur et l'émoi de ses proches en commentaires (de Marie Portolano en passant par Frédéric Michalak et Hervé Mathoux). Une période forcément difficile pour la journaliste spécialisée dans le sport et mère de famille. "Il fallait 'faire vite, car vous avez un enfant jeune'. 'La totale', le max des traitements (...) J'ai pensé que j'avais pas trop le temps, mieux à faire. Pas l'âge pour ça, pas d'antécédents, pas juste, bon pas le choix. Puis j'ai beaucoup couru pour me sentir vivante avant qu'on me rende malade pour me garder vivante. J'ai découvert les IRM, Pet Scan, le Pac. Plein de médicaments pour ne pas vomir. Le bonnet de water-polo glacé pendant la chimio", poursuit-elle dans un témoignage poignant.
En conclusion, Laurie Delhostal évoque sa décision de prendre du recul sur sa carrière journalistique et la détresse psychologique des dernières semaines. "J'ai arrêté la télé de suite. Plus trop envie de rire dedans. Peur que mes cheveux tombent d'un coup pendant une pub. Tout le monde m'a dit 't'es une battante'. Résultat, la moitié du personnel soignant de Paris m'a vue pleurer", dévoile-t-elle.