Invitée par 50' Inside, Karin Viard s'est livrée sans filtre à Isabelle Ithurburu. L'actrice confie qu'elle ne s'est jamais sentie aussi bien dans sa tête et dans son corps. Abandonné par ses parents et confiée à ses grands-parents dès le plus jeune âge, la normande a su surmonter les difficultés qui se sont mises sur son chemin. La compagne de Yodelice lui demandait alors si elle a toujours eu ce goût pour l'amour et la liberté, ce à quoi celle que l'on retrouvera bientôt dans Nouveau départ, déjà son cinquième film cette année, a répondu avec beaucoup de franchise.
"Ça a toujours été le cas, oui. Ça c'est l'avantage d'avoir été abandonnée, c'est que je n'ai pas eu des parents à qui j'ai voulu plaire. J'ai été très seule et la tristesse de cette solitude a pour corolaire une liberté, un droit de pensée comme je pense et une originalité de penser que je chéris tous les jours", expliquait Karin Viard. Curieuse, la journaliste de TF1 lui demandait alors si elle a aujourd'hui davantage de compassion pour sa mère qui l'a abandonnée. "C'est un vaste sujet", débutait la comédienne. Et de détailler : "En vieillissant évidemment, les choses prennent une autre perspective, j'ai toujours pensé que pardonner, comprendre était plus intéressant pour soi qu'être en colère. Je le fais avec plus ou moins de bonheur mais globalement je suis assez réconciliée, j'ai envie d'aborder ma dernière heure avec le plus de paix possible et le plus de joie possible."
Rester debout face au fracas de l'abandon
C'est quand elle n'a que cinq ans que l'actrice et sa soeur doivent faire face au divorce de ses parents avec qui elles vivaient en Algérie, dans la ville d'Oran. Elle déménage alors à Rouen pour y vivre avec ses grands-parents maternels. "À 5 ans, j'ai atterri chez mes grands-parents maternels. Ce sont eux qui m'ont élevée, et ils m'ont incroyablement aimée. Mais j'essayais de comprendre ce qui m'était arrivé, pour rester debout face au fracas de l'abandon. J'avais besoin de sens", indiquait-elle dans une interview accordée au magazine Psychologies.