C'est une sortie qui n'a pas manqué de faire réagir dans les médias et sur les réseaux sociaux. Invité de l'émission Quelle Époque !, le 26 octobre dernier, Laurent Gerra s'est offert une sortie tranchante. L'humoriste et imitateur de 56 ans a dit tout le mal qu'il pensait concernant certains courants de pensée qui ne plaisent pas franchement à celui qui se considère comme conservateur. "On sent qu'il y a une minorité qui emmerde une majorité, donc... Non, non. Je ne vais pas aller dans le sens du wokisme, du néo-féminisme et du veganisme et tout les trucs en 'isme' qui nous emmerdent", lâche celui qui a également évoqué comme rarement Célestine, sa fille de 4 ans qu'il a eue sur le tard dans cette émission.
Des propos qui n'ont pas tardé à faire réagir et la séquence est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux. Actuellement sur scène à Paris et dans toute la France avec son spectacle Johnny, libre dans ma tête, l'humoriste et imitateur Didier Gustin a accepté de répondre aux questions d'Ici Paris, ce mercredi 20 novembre. Lorsque nos confrères lui lancent qu'on le dit plus consensuel que son confrère Laurent Gerra, l'artiste de 58 ans répond sans filtre et n'hésite pas à envoyer un petit tacle à celui qui possède une maison nichée dans une région grandiose touchée par la malchance. "Je ne sais pas... Je dirais que j'aime tous les gens que j'imite, Julien Doré, Philippe Katerine, Grand Corps Malade... Je trouve que la génération d'aujourd'hui est formidable", explique l'artiste, avant de poursuivre : "Laurent Gerra, lui, pense l'inverse. C'est notre différence. Si reconnaître le talent des autres c'est être consensuel, alors je le suis."
Pour l'heure, Laurent Gerra n'a pas réagi aux propos de Didier Gustin, mais il est tout de même revenu sur ses dires. Invité à répondre aux questions des journalistes de Sud Radio, l'humoriste qui a été contraint de s'en prendre physiquement à Eddy Mitchell commence par évoquer son état de santé ce jour : "J'avais une sinusite en plus, j'étais un peu dans le coltard". S'il n'était visiblement pas au meilleur de sa forme, l'artiste originaire de Bourg-en-Bresse (Ain) ne semble plus aussi convaincu par sa sortie face à Léa Salamé. "Je suis là pour faire marrer avec ce genre de chose, pas pour dire qu'il ne faut pas être wokiste", tempère-t-il, avant de fustiger le niveau de français des personnes l'ayant critiqué : "En revanche, à chaque fois que je vais sur les réseaux, j'y vais rarement donc ils peuvent s'énerver, mais à chaque fois que je lis deux ou trois trucs, c'est truffé de fautes d'orthographe. Quand on critique, il vaut mieux maîtriser un petit peu la langue."