Pour le second numéro de Un dimanche à la campagne ce dimanche 30 octobre sur France 2, Frédéric Lopez recevait Michèle Bernier, Sofia Essaïdi et le mentaliste Fabien Olicard.
Durant cette émission, la première a évoqué ses souvenirs d'enfance notamment à l'école. Alors que tout se passait bien au début : "J'avais des profs qui étaient gentils avec moi, j'étais très bonne élève", a-t-elle raconté, les choses changent vers l'âge de 8 ans : "Je suis arrivée dans une école, je devais avoir 7 ou 8 ans. Et là, ça a été l'enfer. J'étais la fille du diable. Mes parents n'étaient pas mariés, je n'étais pas bien, j'étais maltraitée."
Je suis repartie chez moi en pleurs
La mère de Charlotte Gaccio s'est aussi souvenue d'un souvenir traumatisant qui concerne sa tenue vestimentaire. "La tenue, c'était la pire humiliation de ma petite enfance, a-t-elle dit. Ma mère m'avait offert des vêtements et une petite cape rouge, un petit béret et donc, je vais à l'école toute fière le lundi matin. La directrice me voit, elle me fait sortir du rang et dit : 'Vous êtes au cirque ? Vous êtes déguisée ?' Elle m'a fait rentrer chez moi pour me changer. Et donc, je suis repartie chez moi en pleurs." Et d'ajouter : "Je n'ai rien osé dire à mes parents parce que je savais que si je disais ça à mon père, il allait foutre le feu à l'école. C'est pour ça qu'après, j'ai réclamé de partir en pension parce que j'étais trop seule et c'était trop compliqué à gérer pour moi toute seule."
Fille unique de Georget Bernier (mort en 2005) plus connu sous le nom du professeur Choron et cofondateur du magazine Charlie Hebdo entre autres, Michèle Bernier est arrivée à l'âge de 12 ans dans une pension en banlieue parisienne. Le début de la belle vie comme elle l'a exprimé : "J'ai passé trois ans merveilleux. J'étais à la table d'honneur, première partout. C'était une petite structure, je connaissais tout le monde, on t'appelle Michèle, on ne t'appelle pas par ton nom de famille, j'étais bien."