"Ça peut être très pesant" : Amanda Sthers, ce traumatisme violent dont elle garde encore des séquelles

Amanda Sthers vient de se mettre à nu dans les colonnes du dernier numéro de Psychologies Magazine, paru ce mercredi 26 juillet 2023 en kiosque. Se confiant notamment sur son mariage avec Patrick Bruel (le père de ses enfants Oscar et Léon, ndlr), mais aussi sur ce traumatisme d'enfance qui a chamboulé sa vie : "Mes parents ont divorcé quand j'étais très jeune, de façon assez violente (...) Ça pesait lourd sur mes épaules, j'étais assez mélancolique, assez triste, avec le sentiment que je n'avais pas le droit d'être une enfant : j'étais l'aînée, je devais m'occuper de mon frère et de ma soeur. Je n'ai pas toujours eu de loisir, je crois, d'être à la place à j'aurais dû être."

Cet événement a donc eu de fortes répercussions sur son rapport à l'autre qui, que ce soit sur un plateau de tournage ou en dehors, est "tout aussi maternant" : "Mes amis se foutent de moi, mais ça a toujours été comme ça : par exemple, en vacances, c'est moi qui choisis la destination, moi qui loue la maison, moi qui réserve le restaurant, et quant on arrive, je suis capable d'aller mettre une bouteille d'eau dans chaque chambre ou de défaire les valises des enfants ! C'est trop, mais je ne peux pas faire autrement".

Je dois apprendre à lâcher.

"Je crois qu'il y a à la fois l'envie de bien faire, de prendre soin des autres, et que tout le monde soit heureux, ajoute l'ex-compagne de Sinclair. Et en même temps, un besoin de tout contrôler pas toujours très sain ! (rires) Je sais que je dois apprendre à lâcher. Parce que ça peut être très pesant, notamment dans les relations amoureuses : avec les dynamiques de désir archaïques qui nous ont tous construits, c'est difficile, quand on gère tout, quand on porte tout, de trouver un homme qui sache prendre sa place. Une femme est censée être moins forte, non ? Donc oui, ça peut être une charge...Et en même temps, c'est moi qui me la fabrique : personne ne me demande rien."

Des confidences assez touchantes de la part d'Amanda Sthers, elle qui ne semble avoir aucun tabou. À noter que, toujours dans cet esprit de vouloir toujours "tout contrôler", la réalisatrice vient récemment de traverser plusieurs milliers de kilomètres (elle habite à Los Angeles, ndlrà pour faire la promotion à Paris de son film Promesses, qui sortira au cinéma le 9 aout prochain.