C'est une histoire qui a fait énormément de bruit de l'autre côté des Alpes. Début juillet, Tiémoué Bakayoko est à Milan, la ville où il habite depuis un an maintenant. Joueur du Milan AC, il vient de remporter le championnat aux côtés de Zlatan Ibrahimovic et Olivier Giroud. Après plusieurs années en France et en Angleterre, le joueur de 27 ans a fini par trouver son bonheur en Italie, mais un incident survenu début juillet et dont la vidéo a été mise en ligne lundi 18 juillet 2022 a fait le tour des réseaux sociaux. Sur les images, on peut voir la police italienne en train d'interpeller l'international français en plein milieu de la circulation.
Tiémoué Bakayoko est plaqué contre la voiture de police et palpé avec insistance par un policier avant que son collègue ne vienne l'avertir qu'il s'agit d'un joueur du Milan AC. Un gros bad buzz pour la police italienne, qui a tenté de se justifier en indiquant qu'une fusillade avait lieu en même temps à proximité du lieu de l'interpellation. "Il convient de noter que cette arrestation a eu lieu dans un contexte opérationnel qui justifiait l'adoption des mesures de sécurité les plus élevées", a indiqué la police dans son communiqué.
Je me suis retrouvé avec le flingue à un mètre de moi, côté vitre passager
Visiblement secoué par cette intervention brutale, Tiémoué Bakayoko s'est enfin exprimé sur le sujet via son compte Instagram. L'ancien coéquipier de Kylian Mbappé à Monaco a tenu à remettre les choses dans leur contexte. "Dans la vidéo qui a été postée sur les réseaux sociaux, on ne voit pas tout. C'est la partie la plus calme de tout ce qui a pu se passer. Je me suis retrouvé avec le flingue à un mètre de moi, côté vitre passager. Ils ont clairement mis nos vies en danger", révèle le footballeur.
Remonté contre l'attitude des policiers à son égard, Tiémoué Bakayoko déplore leur manière d'agir. "Peu importe les raisons qui les ont poussés à faire ça, c'est une erreur sachant que tu n'as aucune certitude sur les suspects appréhendés. Les conséquences auraient pu être tellement plus graves si je n'avais pas gardé mon calme, si je n'avais pas la chance de faire le métier que je fais et d'être reconnu à temps", conclut-il.