Interviewée par nos confrères de Point de Vue en mars 2023, Dominique Tapie a évoqué le deuil impossible de son époux Bernard, mort le Nathalie, née le 16 février 1968 et de Stéphane, né le 9 août 1969, fruits de son amour avec sa première femme Michèle Layec), Dominique a dû faire face à d'énormes dettes après la mort de l'homme de sa vie. Elle doit ainsi rembourser plus de 400 millions d'euros dans le cadre du litige de Bernard Tapie avec le Crédit lyonnais. Dépossédée de tous leurs biens, le plus cruel fut malgré tout pour elle de se séparer de leur chien Babar, la réincarnation de son mari.
"Qu'est qui vous manque le plus ?" lui demandaient nos confrères. Elle de répondre : "Lui, tout simplement, sa présence, ses baisers réconfortants. Et puis notre cher Babar, son chien qui l'a accompagné jusqu'à la fin, qui a même voulu le suivre dans sa dernière demeure. Hélas, j'ai dû m'en séparer car je ne peux l'enfermer dans un appartement. Ce cane corso a besoin d'espace. Il est gardé par Christophe, un éducateur canin, un type formidable, situé dans les collines niçoises, qui est très impliqué dans la maltraitance animale. Ce chien me manque énormément. C'est une déchirure. Mon Babar, c'est la réincarnation de Bernard, un vrai chef de meute."
Et de poursuivre : "Si Babar était à mes côtés, il resterait quelque chose de 'vivant' de Bernard. Vous voyez, on peut me prendre mes meubles et mes biens. La seule chose que je souhaiterais retrouver c'est l'affection de mon chien, comme une continuité de celle de mon mari."
Faisant face aux soucis financiers, elle expliquait également être aidée par son fils ainsi que par son ami Jean-Louis Borloo qui lui a prêté un appartement. "Bernard savait qu'en vendant tout notre patrimoine de Paris, notre maison de Saint-Tropez ou encore les parts de La Provence, je serais à l'abri. Il n'avait malheureusement pas prévu ce que l'on me demande aujourd'hui, c'est-à-dire des intérêts colossaux, c'est aberrant. Désormais, je vis au jour le jour", concluait-elle avec tristesse.