Frédéric Beigbeder a été pendant longtemps le roi de la débauche, des excès et des nuits parisiennes. Celui qui mène désormais une vie rangée au Pays basque, à Guéthary, avec sa femme Lara Micheli et ses enfants, a eu longtemps aussi une addiction à la cocaïne. Un jour, l'auteur de 99 Francs a décidé de s'en sortir et s'est d'ailleurs éloigné au même moment du tumulte parisien, comme il l'a confié à Gala dans son podcast Le jour où ma vie a basculé. "C'est peut être aussi à partir de ce moment-là que j'ai décidé de quitter Paris, c'était donc en novembre 2009 et peu de temps après, je commençais à visiter des maisons dans le village où vivaient mes grands-parents et où mes parents se sont mariés. Et puis, j'ai fini par acheter une petite ferme que j'ai retapée et voilà ça a mis quelques années avant que je parte définitivement en 2016", a-t-il partagé.
Frédéric Beigbeder confie également qu'un autre élément a pu entrer en ligne de compte dans son envie de quitter Paris. En 2018, l'auteur s'est en effet retrouvé au coeur d'une fusillade à Paris. Cet autre évènement a donc pu précipiter les choses. Alors que l'ex-compagnon de Laura Smet se trouvait au sein du bar Hemingway du Ritz, il a entendu des coups de hache dans la porte, avant que des "types cagoulés" ne fassent leur entrée. Il se souvient encore et toujours du silence total qui régnait. "Comme tous les gens qui étaient présents, on n'a pas pensé à une attaque à mains armés pour vider les bijoux dans les vitrines, on pensait que c'était un attentat", révèle-t-il. Heureusement, les hommes sont là simplement pour les bijoux et tout le monde s'en sortira indemne.
Je voulais une vie plus proche de la nature pour...
C'est aussi pour ses trois enfants que Frédéric Beigbeder souhaitait s'éloigner de Paris. Il a eu son aînée, Chloë, en 1999 avec Delphine Valette puis ses deux derniers, Oona en 2015 et Léonard en 2017 avec son actuelle épouse. "Ma fille aînée, aujourd'hui 23 ans, a grandi à Paris, rappelle-t-il dans les colonnes du magazine Paris Match. Je voulais une vie plus proche de la nature pour mes deux cadets. Mais ce refuge n'a pas été si efficace puisque ma maison a été taguée." Les mots "violeur" et "salaud" ornaient alors sa façade, après qu'il venait de signer, quelque temps auparavant, la pétition des 343 salauds contre la pénalisation des clients de prostituées.