Audrey Fleurot est l'une des actrices préférées des Français. Depuis 1999, elle enchaîne les rôles au théâtre, au cinéma ou à la télévision. Actuellement, les téléspectateurs de TF1 peuvent la découvrir chaque jeudi, dans la série HPI. Depuis 2021, elle y incarne Morgane Alvaro, un rôle qui l'a davantage propulsée sous le feu des projecteurs. Si ses fans connaissent son parcours, ils ignorent peut-être qu'elle souffre d'un trouble dont elle ne veut pas se faire opérer.
Audrey Fleurot est en effet très myope, un mal dont elle a souffert durant son adolescence comme elle le confiait à Gala en 2016. "J'étais très laide. Comme je suis myope, je portais des lunettes avec des verres épais comme des culs de bouteille qui me faisaient des yeux minuscules, deux appareils dentaires, je faisais trente kilos de plus et je me lançais dans des recherches capillaires improbables", expliquait-elle.
Mais à l'âge de 16 ans, elle a pris une décision qui a changé sa vie. L'actrice âgée de 46 ans s'est mise à utiliser des lentilles de contact. "Ça m'a donné la possibilité de faire ce métier. Je suis très myope, donc le premier geste que je fais le matin, c'est chercher mes lunettes. Je pense que ça m'aurait considérablement limitée au niveau des rôles. Les lentilles c'est une liberté géniale. J'ai une telle myopie que jouer sans rien, c'est compliqué. Ou alors, c'est un choix", a-t-elle déclaré la même année lors d'un entretien avec Ophtalmic Compagnie.
Audrey Fleurot a en effet su ruser afin que son trouble devienne une force dans certaines circonstances. Comme lorsqu'elle doit tourner une scène intime. "De temps en temps, je les enlève parce que ça me met dans un flou qui est très confortable pour le cinéma. C'est très pratique. Quand vous avez toute une équipe technique et que vous devez essayer de vous mettre dans une bulle, ça me permet un peu d'oublier les gens", avait-elle poursuivi.
Ainsi, Audrey Fleurot ne compte pas passer sur le billard afin de rectifier sa vision comme elle l'avait expliqué à L'équipe Magazine : "Je refuse de me faire opérer pour pouvoir garder cet avantage."