La candidate de Mariés au premier regard est très proche de sa communauté Instagram. Dès qu'elle le peut, Laure répond aux messages de ses abonnés et organise des live. Le 20 janvier 2022 par exemple, elle a souhaité se livrer sur un sujet qui lui tenait à coeur, le séjour à la maternité. L'occasion pour l'épouse de Matthieu d'évoquer ses angoisses.
La vie de Laure et Matthieu a changé grâce à Mariés au premier regard (M6). Les deux candidats compatibles à 79% se sont unis lors du tournage et depuis, ils ne se sont pas quittés. Ils ont rapidement emménagé ensemble et, cinq mois après le mariage, la belle blonde est tombée enceinte de leur premier enfant. Une petite fille prénommée Lya, qui a vu le jour le 24 août 2021. Comme de nombreuses femmes, l'ancienne championne de natation a choisi d'accoucher à la maternité. Et elle a souhaité parler de son passage là-bas pour enlever des complexes à certaines.
"Personnellement, j'ai beaucoup culpabilisé pendant mon séjour à la maternité, parce qu'il y a plein de choses que je n'ai pas ressenties. Et je m'en voulais. J'avais l'impression d'être une mauvaise mère, alors que ce n'était pas forcément le cas", a-t-elle tout d'abord confié. Elle s'est ensuite épanchée sur son accouchement qui a dû être déclenché, car elle avait dépassé le terme d'une semaine. Une situation à laquelle elle ne s'attendait pas. Fort heureusement, tout s'est bien passé.
Mais, une fois sa fille dans les bras, les premiers doutes ont commencé à surgir. "Quand j'ai pris Lya sur moi, j'étais très heureuse. Mais par rapport à tout ce qu'on m'en avait fait, je me suis demandée si j'avais un problème. (...) Je n'ai pas ressenti comme les gens l'ont dit cet amour inconditionnel, ce moment de transcendance entre mon bébé et moi. Je me suis dit qu'elle était toute petite et fragile et que c'était à moi d'en prendre soin maintenant", s'est-elle souvenue. Laure avait l'impression de ne pas avoir l'instinct maternel et s'en voulait. Elle a heureusement reçu d'autres témoignages qui l'ont vite rassurée par la suite.
Mais sur le coup, elle était seule avec ses angoisses. Et le moment du premier allaitement ne l'a guère aidée à les calmer. Lya ne réussissant pas à prendre le sein, elle a dû demander de l'aide à une sage-femme. Elle avait alors l'impression qu'elle était "incapable de nourrir [sa] fille". "Je me suis dit que je n'étais plus une femme, mais une machine à produire du lait. Mon image de femme se décomposait au fur et à mesure. (...) Impossible, Lya ne prenait pas le sein. Il n'y avait pas moyen, elle s'énervait. Il a fallu attendre le 3 ou 4e jour je crois parce que j'avais appelé une dame dans la nuit. J'avais même honte de l'appeler parce que je me disais que je ne savais pas m'occuper de ma fille. Que ca faisait à peine deux jours et que je me sentais dépassée", s'est-elle ensuite souvenue.
Laure avait bien du mal à retenir ses larmes et se sentait ridicule et incapable. Elle supportait donc mal les absences de Matthieu, qui ne pouvait rester les nuits avec elle. Un jour, il l'a retrouvée dans "un état pas possible". Fatiguée et craintive, elle n'a ensuite pas pu donner le bain à sa fille. Voyant que son époux était plus à l'aise, elle s'est demandée si elle était vraiment prête à être mère. Le fait qu'elle ait dû tirer son lait ou les examens qui ont suivi pour vérifier ses saignements notamment n'ont rien arrangé non plus.
Les choses ont fini par se calmer quand on lui a proposé de donner le biberon à sa fille. Lya s'est apaisée et dormait mieux. Sa maman avec. Il lui a tout de même fallu un mois pour prendre sa place en tant que maman. Un témoignage sans tabou qui devrait faire du bien à de nombreuses femmes.