Lorsqu'on pense au prince charmant, on imagine rarement un homme marié, père de plusieurs enfants. Pourtant, c'est dans les bras d'un homme déjà engagé auprès d'une autre que Marthe Villalonga a passé près de cinquante ans. Maîtresse de son compagnon, cette situation n'avait pour l'actrice que des avantages. Interviewée dans Sept à Huit par la journaliste Audrey Crespo-Mara pour un entretien diffusé sur TF1 le 28 février 2021, l'actrice avait révélé les secrets inavouables de ce "grand amour" resté secret toute une vie.
"Je suis un peu spéciale hein !" avait-elle lancé d'emblée, bien consciente que cette situation peut choquer certains. D'ailleurs, son compagnon ne l'a jamais prise en traître et lui a dit dès leur rencontre qu'il était déjà marié. Un statut que Marthe Villavonga a accepté tant elle était folle amoureuse de son homme. Concernant la femme de son compagnon, c'est simple, elle ne souhaitait absolument rien savoir.
"Je ne veux pas savoir. Ça sert à quoi ? Si c'est pour faire souffrir d'autres personnes, c'est pas la peine", avait expliqué l'actrice, qui fête ses 90 ans le 20 mars 2023. "On accepte ou on n'accepte pas (...) Sinon on ne serait pas resté aussi longtemps. Si on voulait partir un mois ensemble, on ne pouvait pas le faire. Je ne dis pas que des fois on avait envie d'être ensemble, mais on a accepté. On se sentait bien. Pourquoi rompre ?", avait-elle développé.
Je ne regrette rien
Seul regret s'il devait en exister un, ne pas avoir eu d'enfants avec son chéri. Une chose qui, elle l'avait concédé, l'a fait "un petit peu" souffrir. "Ça ne s'est pas fait. Je n'ai rien fait pour ne pas en avoir et lui c'était pareil (...). Si j'en avais eu un, je l'aurais gardé, j'adore les enfants. Mais je ne suis pas restée sur ce truc là. Je ne regrette rien", avait-elle raconté avec beaucoup de philosophie. Cette histoire d'amour s'est achevée en 2018 à la mort de son mystérieux compagnon, dont elle n'a bien sûr jamais révélé identité.
Incarnant souvent le rôle de mamans sur le grand écran, Marthe Villalonga s'est notamment illustrée dans les films Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis (1976 et 1977), Comme t'y est belle ! et Ne le dis à personne (2006) mais aussi au théâtre dans la pièce Comment devenir une mère juive en dix leçons (1983). Une manière de réaliser le rêve que la vraie vie ne lui a pas exaucé.