Comme le disait La Voix de Secret Story, il faut toujours se méfier des apparences. En juin 2014, Steve et Aurélie se mariaient devant les caméras de TF1 pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Et le pire, ils le connaissaient déjà avant le tournage de 4 Mariages pour 1 lune de miel, mais ne l'ont pas évoqué dans l'émission diffusée en février 2015 et rediffusée en avril dernier.
Nos confrères de Capital ont révélé que les mariés étaient criblés de dettes. Une situation que le public n'aurait jamais imaginée. Pour leur mariage sur le thème "chic et strass", ils avaient loué le domaine de Bellevue à Lyon pour un montant de 3 478 euros. Des dépenses effectuées alors que Steve et Aurélie étaient au chômage et dans une situation financière très délicate. Après leur union, leurs dettes s'élevaient à 40 994 euros selon le site.
Aurélie et Steve avaient déjà 11 523 euros d'arriérés de loyers, une somme qu'ils ont été condamnés à payer par une ordonnance de décembre 2013. En parallèle, la belle blonde, qui est esthéticienne, avait eu des soucis financiers à cause de son institut de beauté situé à Villeurbanne, pour lequel elle était associée à 51/49 avec un ex-compagnon. Elle avait racheté un fonds de commerce pour 22 000 euros en 2008 grâce à un prêt de 36 000 euros qui lui avait été accordé. Malheureusement, la société a été liquidée en 2010, son ancien petit ami et elle devaient donc pas moins de 22 540 euros à la banque. Aurélie avait bien tenté de revendre son salon à une certaine Deborah pour 24 000 euros. Mais cette dernière s'était rétractée après avoir découvert qu'Aurélie contactait des clientes du salon pour leur proposer ses services à domicile. En septembre 2011, elle avait porté plainte contre l'ex-candidate de TF1 qui a été condamnée à lui verser 5 000 euros pour "détournement de clientèle".
Toutes ces dettes s'accumulant, Aurélie et Steve ont saisi la commission de surendettement qui leur a accordé en septembre 2014 un moratoire de deux ans. Ce délai passé, ils ont demandé à ce que leurs dettes soient effacées, car ils ne pourraient jamais les rembourser. Si la commission souhaitait répondre favorablement à leur demande, les créanciers s'y sont fermement opposés et ont contesté cette décision en justice. Ils ont notamment été étonnés des dépenses effectuées dans 4 Mariages pour 1 lune de miel. Le couple a donc assuré que c'est le père de la mariée qui avait financé le mariage, dont la location de la salle. Mais son chèque aurait été refusé. Les tourtereaux ont en plus inclus cette facture dans la liste des dettes dont ils demandaient l'effacement. Une requête qui n'aurait pas été au goût des juges qui estiment qu'Aurélie et Steve ont "inclus une dette appartenant à autrui dans leur procédure de surendettement, ce qui caractérise une fraude". En outre, le tribunal d'instance de Lyon a pointé l'augmentation de 6 674 euros des dettes du couple durant les deux années de moratoire, ce qui leur a fait atteindre la somme de 47 668 euros. "Cette majoration substantielle montre que le couple a aggravé son passif en méconnaissant manifestement les intérêts de ses créanciers", est-il précisé.
Des dépenses jugées "non appropriées", telles qu'un billet d'avion de 91,94 euros, ont aussi été remarquées. Sans compter le fait que les amoureux comptaient visiblement rester au chômage. Pour justifier ce dernier point, Steve a assuré qu'il n'y avait pas de travail dans son corps de métier, soit peintre en bâtiment. De son côté, Aurélie a ajouté "qu'on propos[ait] à son époux des emplois au SMIC ou à 1 500 euros par mois, et, dans ces conditions, s'il travaille, les ressources du foyer seront diminuées". "Il ressort de leurs propres déclarations qu'ils choisissent de ne pas occuper des emplois considérés par eux comme insuffisamment rémunérés et qu'ils entendent se maintenir dans une situation de demandeurs d'emploi, significative de leur volonté de tirer profit des dispositions légales protectrices du surendettement", a donc pointé du doigt le tribunal d'instance. En janvier 2018, il a ainsi considéré que le couple était de "mauvaise foi" et a refusé l'effacement des dettes. Une décision confirmée en appel en janvier 2020. Contacté par Capital, l'avocat d'Aurélie et Steve, n'a pas souhaité faire de commentaires.