Suite à un article publié sur Purepeople.com le 19 février 2021, évoquant l'héritage du défunt chanteur Charles Trenet, Maître Francis Pudlowski - cité dans l'article par des propos rapportés du Figaro - a souhaité obtenir un droit de réponse. L'article évoquait une bataille judiciaire longue de quinze ans et le flou autour du possible successeur de l'artiste, celui qui touchera la somme de ses rentes actuelles.
Après un premier droit de réponse, Francis Pudlowski a souhaité apporter une nouvelle réaction. "Dans la présentation de mon droit de réponse vous avez commis une erreur que je vous serais obligé de rectifier. Vous écrivez en effet 'Deux camps s'affrontent : celui de Georges EL ASSIDI contre celui des Editions RAOUL BRETON.' Or, Georges EL ASSIDI et les Editions RAOUL BRETON sont et ont toujours été dans le même camp. C'est pourquoi je suis d'ailleurs l'Avocat de Georges EL ASSIDI, héritier de Charles TRENET et des Editions Raoul Breton, principal éditeur des chansons de celui-ci.
Leurs adversaires commun sont un homme d'affaires français résidant au Danemark, Maurice KHARDINE, et le liquidateur judiciaire de la société danoise NEST, créée par Maurice KHARDINE qui essaient de s'approprier gratuitement les royalties des chansons de Charles TRENET alors qu'ils n'ont aucun droit sur celles-ci."
Le précédent droit de réponse de Francis Pudlowski.
Le voici dans son intégralité :
"Dans un article mis en ligne sur le site www.purepeople.com le 19 février intitulé : "Charles Trenet : Son héritage gargantuesque, une guerre internationale et sans fin !", je suis cité en tant qu'avocat de Gérard DAVOUST, le Président des Editions Raoul BRETON, principal éditeur des chansons de Charles TRENET.
Cet article m'attribue, à tort, les propos suivants concernant l'héritier de Charles TRENET : 'Il a été trompé, il a touché 200 000 euros et pas les 5,5 millions promis, précise Francis PUDLOWSKI, l'avocat de Gérard DAVOUST, le Président des Editions Raoul Breton.' Je n'ai jamais tenu de tels propos qui semblent avoir été extraits d'un article du FIGARO auquel j'ai adressé un droit de réponse.
Je suis en effet l'avocat de l'héritier de Charles TRENET qui n'a jamais perçu 200 000 euros, ni d'ailleurs quelque somme que ce soit de la société danoise ou de ses dirigeants qui s'étaient engagés à acheter l'une des maisons de Charles TRENET, moyennant le prix de 4.000.000 d'euros : la somme de 200 000 euros correspond à l'indemnité qui aurait dû être versée au notaire lors de la signature de la promesse de vente. Cette somme n'a jamais été versée.
C'est précisément parce qu'aucun des engagements pris à l'égard de l'héritier de Charles TRENET n'a été respecté que le Tribunal de Grande Instance de Paris, par jugement du 12 février 2015, a prononcé la caducité de cette promesse de vente, ainsi que la résolution pour inexécution de l'ensemble des accords signés les 11 juillet et 8 décembre 2006 et a condamné la société danoise à verser à l'héritier de Charles TRENET la somme de 2 000 000 d'euros à titre de dommages et intérêts.
Cette société n'a rien versé, et ne versera rien, puisque le Tribunal de Copenhague a prononcé sa liquidation judiciaire il y a déjà 5 ans."
Ce droit de réponse a le mérite d'être clair.