La justice est en marche. Selon nos confrères de L'Express – repris par l'AFP –, deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes par le parquet de Paris à l'encontre de Jean-Marc Morandini après l'enregistrement de plusieurs plaintes. Ces plaintes sont intervenues après les révélations chocs des Inrocks sur les castings scabreux de sa web-série Les Faucons.
Ainsi, l'animateur de 50 ans – d'ores et déjà écarté de la grille d'Europe 1 et d'iTÉLÉ à la rentrée prochaine – pourrait prochainement faire face à deux chefs d'inculpation : corruption de mineurs d'un côté et harcèlement sexuel et travail clandestin de l'autre.
La première enquête préliminaire, concernant la corruption de mineurs, a été ouverte fin juillet après une première plainte enregistrée (et ne concernant pas Les Faucons). La seconde, concernant le harcèlement sexuel et le travail clandestin, a été initiée début août après l'enregistrement de cinq plaintes de la part de comédiens. Ces enquêtes ont été confiées à la brigade de protection des mineurs et à la brigade de répression de la délinquance contre la personne. "Ce sont deux enquêtes distinctes qui concernent des plaignants différents", a précisé une source proche du dossier à nos confrères.
Pour rappel, Jean-Marc Morandini – qui aurait utilisé le pseudonyme de Catherine Leclerc lors de sa quête de comédiens n'ayant "pas froid aux yeux", selon Les Inrocks – est soupçonné d'avoir profité des castings de la websérie Les Faucons, qu'il produisait, pour pousser des comédiens à s'exhiber nus ou à se masturber face à une caméra. Il est également soupçonné d'avoir payé certains acteurs pour un seul jour de tournage quand ils en effectuaient en réalité plusieurs. Encore plus grave, l'animateur a été accusé d'avoir eu un comportement très déplacé avec un mineur de 15 ans.
Jean-Marc Morandini a rejeté en bloc toutes les accusations dont il fait l'objet lors d'une conférence de presse organisée le 19 juillet dernier à Paris.
Il faut préciser que Jean-Marc Morandini n'a pas encore été convoqué ni entendu par les services de police. Il est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture judiciaire de ces affaires pénales.