Le 24 août dernier, Alain Delon a été inhumé à Douchy lors d'une cérémonie privée, respectant ses souhaits d'une cérémonie sobre et entourée de ses proches.
Son testament a finalement été transmis à ses trois enfants, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien. Ce document de quatre pages, envoyé depuis la Suisse par le notaire de l'acteur, détaille précisément la répartition de son héritage. Anouchka, la fille unique d'Alain Delon, hérite de 50% de la fortune de son père, tandis que ses deux frères, Anthony et Alain-Fabien, se partagent équitablement les 50% restants. Une décision qui, malgré les tensions familiales passées, semble aujourd'hui acceptée par tous. Les enfants disposent de 30 jours pour contester ce document, mais pour l'instant, aucune démarche en ce sens n'a été engagée. De leur côté, les exécuteurs testamentaires, dont l'avocat d'Alain Delon, Me Christophe Ayela - qui n'est plus l'avocat d' Alain Delon d'ailleurs... - , et sa gestionnaire de patrimoine, ont 14 jours pour se retirer de leur rôle s'ils le souhaitent. Pour l'instant, la situation reste calme et le testament pourrait bien sceller définitivement l'unité retrouvée de cette fratrie.
Les obsèques d'Alain Delon, organisées dans la plus stricte intimité à Douchy, ont été un moment d'émotion et de recueillement pour ses proches. Parmi les invités, des amis chers de l'acteur comme Patricia Kaas, avec qui il partageait une relation pleine de complicité, étaient présents pour lui rendre un dernier hommage. Alain Delon, connu pour son goût du contrôle et sa volonté de tout orchestrer, avait soigneusement préparé sa dernière sortie. Son corps, vêtu d'un de ses élégants costumes, reposait dans une petite maison sur sa propriété, avant d'être transféré pour la cérémonie religieuse.
Aujourd'hui, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien semblent plus soudés que jamais. Lors des obsèques d'Alain, ses trois enfants ont fait preuve d'une grande unité. Ils ont porté le cercueil de leur père ensemble, soutenu par les employés des pompes funèbres. Un moment chargé d'émotion où la fratrie a fait front commun.