Alan FoodChallenge : Gigatacos, 16kg de viande avalés en quelques heures... Il mentait depuis le début !

La France a découvert Alan FoodChallenge en septembre 2016 quand celui-ci a partagé, pour la première fois, une vidéo dans laquelle il dégustait un tacos de taille hors-normes. Le jeune homme s'inspirait du mukbang, une mode tout droit venue de Corée du Sud qui consiste à se filmer en train de manger. Peu à peu, le succès s'est installé et les défis sont devenus de plus en plus aberrants. Avaler 16kg de nourriture en quelques heures, manger 50 smash burgers sans sourciller... Le tout sans la moindre goutte de sueur. Malheureusement pour lui, un confrère a découvert la supercherie.

Le 7 juillet 2023, Théo Malini a effectivement dénoncé certains mensonges sur son compte Youtube dans une vidéo intitulée "Tout est fake". Il remarque notamment qu'avec le temps, Alan FoodChallenge a modifié sa manière de monter ses vidéos, en accélérant les séquences, d'abord, puis en insérant de plus en plus de micro coupures... jusqu'à carrément couper entre chaque bouchée. Dans une vidéo ralentie par le vidéaste, on découvre même une poubelle sous la table, l'espace d'un très court instant, qui prouverait qu'Alan FoodChallenge a eu l'estomac plus gros que le ventre, et qu'il a été obligé de recracher tout ce qu'il mange.

Bon, je vais vous décevoir...

Son surnom de Mangeur fou n'était, initialement, pas usurpé. Mais la course aux vues et aux likes lui auront fait perdre la raison. Le dimanche 9 juillet 2023, Alan FoodChallenge a voulu tenter, une dernière fois, de prouver sa bonne foi en se filmant en direct sur Twitch. Malheureusement, il a fini par craquer au bout d'un tacos et demi, alors qu'il était censé être en capacité d'enchaîner cinq gigatacos - l'équivalent de 15kg de viande. "Bon, je vais vous décevoir, je vais arrêter là", a-t-il alors déclaré. Il a avoué avoir truqué "deux vidéos" présentes sur sa chaîne YouTube et a expliqué avoir intégré une agence d'influence et être coaché par un talent manager qui le pousse à produire toujours plus, de manière plus rapide et efficace. Il pointe également du doigt la pression énorme qu'il doit affronter pour faire face à la concurrence dans le milieu de l'influence gastronomique. Comme quoi, il ne faut pas vendre la peau du tacos avant de l'ingurgiter...