Voilà maintenant trois semaines que Claude Brasseur s'est éteint, à l'âge de 84 ans, laissant derrière lui sa veuve Michèle Cambon et leur fils Alexandre Brasseur. Ce dernier, pour la première fois depuis la disparition de son célèbre papa, a fait son retour sur les réseaux sociaux ce 12 janvier 2021. Le comédien de 49 ans a rendu un nouvel hommage en image à son père, désormais enterré au cimetière du Père-Lachaise avec son propre père, le comédien Pierre Brasseur.
Sur son compte Instagram, entre deux carrés noirs, le fils endeuillé a partagé une photo souvenir de lui sur scène avec son père. Apparaissant de dos, dans des costumes blancs assortis, le duo fait face aux spots et au public. "Encore un soir", Alexandre Brasseur a-t-il simplement écrit en légende de sa publication hommage. Le cliché a probablement été pris en 2008, lorsque père et fils se sont donnés la réplique dans la pièce Mon père avait raison, au théâtre Édouard-VII à Paris.
"Il est parti un 22 décembre, le jour de la naissance de son père. A leur manière, ils se sont rapprochés pour l'éternité. Il est parti un 22 décembre, trois jours avant Noël, l'un des plus précieux, des plus délicieux moments de mon enfance", l'acteur de la série Demain nous appartient avait-il témoigné dans le magazine Paris Match du 31 décembre dernier. "On s'est retrouvés tard. Entre père et fils c'est toujours trop tard... On s'est retrouvés tard et puis il est parti."
Il était brûlant. Il était vivant
Toujours avec sincérité, Alexandre Brasseur avec ajouté : "Claude a vécu pleinement, effrontément. Il a souvent été persuadé que je le jugeais. Je n'ai jamais jugé mon père. A sa place, peut-être que, parfois, j'aurais fait pire. On ne doit pas juger, on doit chercher à comprendre, à accepter. J'ai aimé mon père sans condition. Je me souviendrai toujours de la chaleur de ses mains quand il vibrait. Il était brûlant. Il était vivant."
Le mari de Juliette Brasseur, et père de leurs deux enfants, avait également confié être déjà envahi par "la nostalgie" : "Je repense à notre dernière promenade. Nous avons marché dans le Paris qu'il aimait, bras dessus, bras dessous, à son rythme. Nous nous sommes assis à la terrasse du Vagenende, boulevard Saint-Germain. On a bu des spritz et regardé les filles. On était bien. C'était un moment rêvé entre un père et un fils, un moment simple et lumineux comme ce beau mois de juin qui l'a vu naître."