Adoré pour sa prestation dans la comédie culte Le Dîner de cons, où il interprète le personnage de François Pignon, le comédien Jacques Villeret est malheureusement mort le 28 janvier 2005 à l'âge de 53 ans. Il avait alors laissé derrière lui son fils adoptif, Alexandre Villeret. Extrêmement discret depuis la mort de celui qui l'a élevé comme son propre enfant, le fils adoptif de Jacques Villeret a accordé une interview au magazine Gala le jeudi 14 novembre 2024, dans le cadre de la sortie d'un livre dévoilant une version de la pièce de théâtre du Dîner de cons annotée et commentée par le comédien.
Au cours de cet entretien, Alexandre Villeret est notamment revenu sur les querelles liées à la succession de l'acteur. "Je n'en avais tellement rien à faire que je me suis totalement effacé", a-t-il premièrement indiqué. Héritière désignée, Ghislaine, la soeur de Jacques Villeret, avait renoncé au legs avant de l'accepter finalement.
"J'ai toujours refusé de m'exprimer ou de participer aux émissions qui m'invitaient pour en parler. Aujourd'hui, j'évoque la mémoire de mon père parce que j'ai envie de montrer son travail de comédien avant tout", a ensuite ajouté le fils adoptif de Jacques Villeret. "J'ai hérité des moments passés avec lui, de son éducation, de tout ce qu'il était. J'ai eu la chance d'être élevé et aimé par cet homme. Mais ce qui me rend triste, c'est son absence, le fait qu'il n'ait pas vu grandir mes enfants, Nikita et Lola. Et je regrette de ne pas avoir pu le faire tourner dans un film. Avec ce livre, je réalise un peu ce rêve d'un projet à deux", a par ailleurs précisé Alexandre Villeret. Ayant vécu aux État-Unis durant 10 ans, le fils adoptif de l'acteur appréciait particulièrement son absence de notoriété sur place. "Les rapports sociaux étaient plus simples et sincères là-bas. Personne ne savait qui était Jacques Villeret", a-t-il souligné.
Alexandre Villeret s'est également confié sur son enfance aux côtés de son père. "Il m'a donné une éducation classique. J'ai appris le respect, à dire 'bonjour', 'merci', 'au revoir'. Il était protecteur aussi, il avait peur de tout. Je n'avais ainsi pas trop le droit de sortir par crainte que je me fasse kidnapper", a tout d'abord dévoilé le fils adoptif de Jacques Villeret. "Je l'accompagnais beaucoup au théâtre, aux répétitions et aux représentations. On vivait selon son emploi du temps. Il travaillait beaucoup mais il était très famille. On passait les week-ends dans notre maison de campagne, en Normandie. Il aimait bien se mettre à l'écart pour se reposer. On jouait au tennis, on allait à la pêche", a-t-il finalement conclu.