La nouvelle a secoué le milieu de la télévision espagnole. L'actrice Ana Obregon, star des télénovelas réputées dans le pays, est devenue maman sur le tard. À 68 ans, la comédienne s'est rendue aux Etats-Unis pour avoir recours à la Gestation Pour Autrui, pratique consistant à faire porter son enfant par une autre femme. Cette dernière étant interdite en Espagne, Ana Obregon a donc traversé l'océan Atlantique pour agrandir la famille. Cette nouvelle maternité est aussi joyeuse que particulière puisque comme la star l'a indiqué, le bébé qu'elle a adopté est l'enfant de son fils, mort il y a trois ans.
Il y a plusieurs années, Alessandro Lequio Junior, le fils unique d'Ana Obregon, apprenait qu'il était atteint d'un cancer. L'homme de 25 ans à l'époque s'était rapproché des meilleurs médecins pour lui trouver un traitement. C'est ainsi qu'il s'était retrouvé aux Etats-Unis où il était suivi au Memorial Sloan Kettering Cancer Center à New York, ville où il avait fait congeler son sperme pour multiplier ses chances de devenir papa, l'un des rêves de sa vie compromis par sa maladie. Après deux ans de traitement, Alessandro a finalement été emporté par la maladie en mai 2020 à l'âge de 57 ans.
Comme tous les parents du monde, Ana Obregon a été anéantie par la perte de son fils. Elle, qui lui avait fait la promesse de le sauver du cancer, n'a pas réussi sa mission. Sur Instagram, elle avait alors pris la parole pour indiquer qu'elle ferait tout pour lui apporter la descendance dont il rêvait avant de mourir. Le défi est relevé : "Mon Aless, j'ai juré de te sauver du cancer et je t'ai laissé tomber. Je t'avais promis de mettre au monde ta fille et la voici dans mes bras. Quand je la serre dans mes bras, je ressens une émotion indescriptible, car c'est comme si je te serrais à nouveau dans mes bras."
Si devenir maman à 68 ans, qui plus est de la fille de son fils, fait la fierté et le bonheur d'Ana Obregon, autant dire que sa démarche a fait couler beaucoup d'encre. Mais qu'importe les critiques, la comédienne n'a que faire de l'opinion des autres maintenant qu'elle a retrouvé la sérénité qu'elle avait perdue : "C'était la dernière volonté d'Aless, mettre son enfant au monde. Ce qui m'a permis de continuer à vivre au quotidien, c'est de remplir cette mission", a-t-elle confié au magazine Hola dont elle a partagé la couverture sur son compte Instagram. Adopter Anita, c'est apporter une ultime preuve d'amour à son fils disparu : "C'est la fille d'Aless et quand elle sera grande, je lui dirai que son père était un héros pour qu'elle sache qui elle est et à quel point elle devrait être fière de lui."