Les aventures des Gaulois Astérix et Obélix au cinéma sont au moins aussi trépidantes à l'écran qu'en coulisses.
Avec un budget de 41 millions d'euros et 9 millions de spectateurs, Astérix et Obélix contre César (1998) était la preuve qu'il existait un public pour suivre les personnages de Goscinny dans les salles obscures. Quatre ans plus tard, Alain Chabat entrait dans le panthéon des succès historiques du cinéma français avec Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002), qui récoltait 14,5 millions de fans pour 50 millions de budget. Après un tel phénomène, véritable festival de scènes culte, la série pouvait difficilement aller ailleurs que dans le mur.
Plus cher et plus grand, Astérix aux Jeux olympiques (2008) misait dès le départ sur un humour plus exportable. Clovis Cornillac remplace Christian Clavier, le producteur Thomas Langmann coréalise avec Frédéric Forestier, et cette troisième aventure est financée à hauteur de 78 millions d'euros. Très mal accueilli par la presse, le film ne cumule que 7 millions d'entrées - une déception fracassante.
Pourtant, la franchise est loin d'être morte. Avec un budget revu à la baisse (60 millions tout de même) et un réalisateur qui a fait ses preuves (Laurent Tirard, Le Petit Nicolas), Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté traverse la Manche pour raconter le voyage des Gaulois chez les Anglais, avec l'idée de "régénérer la marque après la médiocrité du précédent [film]".
Europe 1 dévoile en exclusivité de nouvelles images de cette superproduction événement, et notamment une affiche qui rend hommage aux Beatles et à la fameuse pochette de l'album Abbey Road (1969).
Remarqué dans le rôle du philosophe Otis dans Mission : Cléopâtre, Edouard Baer enfile le casque d'Astérix et retrouve Gérard Depardieu, visiblement attaché au ventre d'Obélix. Vincent Lacoste, Guillaume Gallienne, Valérie Lemercier, Catherine Deneuve, Fabrice Luchini et Dany Boon font eux aussi partie de l'aventure tournée en 3D.
Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté, en salles le 17 octobre.