On ne présente plus Aurélie Dotremont. Depuis plusieurs années, la jolie blonde multiplie les participations aux émissions de télé-réalité et marque les esprits avec son tempérament de feu. Toujours très cash et empêtrée dans des brouilles avec d'autres candidats, elle a souvent été sanctionnée par les différentes productions. Mais derrière sa personnalité explosive se cachent en réalité de nombreuses blessures.
Des blessures qu'elle est enfin prête à partager avec sa communauté à travers un livre. Mardi 26 novembre 2019, Aurélie Dotremont a annoncé la sortie de son premier ouvrage autobiographique intitulé Tu finiras dans une vitrine. "Je raconte ma vie, dans les détails. Je donne peut-être même un peu trop de détails", précise-t-elle sur Instagram avant de dévoiler le synopsis glaçant. "J'ai 9 ans et j'apprends qu'un drame flotte au-dessus de ma famille. Je dois me construire dans cette lourde atmosphère. Entre deux foyers, un lit dans un placard et un infanticide. Je crois avoir vécu le pire mais, en réalité, ce n'est qu'un apéritif !"
Depuis cette annonce, plusieurs extraits ont été mis en ligne sur internet. "Un jour, alors que je range l'armoire de ma belle-mère, je tombe sur un article de journal, dissimulé sous une pile de vêtements. J'ai neuf ans. Je me demande, encore aujourd'hui, ce que ce morceau de papier faisait là. Comment mon père et ma belle-mère ont-ils pu prendre le risque de laisser traîner ça ? Sans savoir pourquoi, je suis curieuse et déplie ce papier. En titre, il est écrit : Un bébé démembré, électrocuté." On apprend alors avec horreur que ce bébé n'était autre que sa grande soeur, née seulement deux ans avant Aurélie Dotremont et tuée aussitôt au sein du foyer familial.
"Je finis par trouver le nom de la femme qui aurait tué son enfant : c'est... ma mère ! Ma mère et son conjoint de l'époque, Renan. Ce bébé, c'était ma soeur. C'était en janvier 1988. Je ne connaissais même pas l'existence de cette soeur ! Le week-end suivant, je suis impatiente de la retrouver pour lui demander des explications. (...) Ma gentille maman, tuer son bébé ? Je n'y crois pas. Elle fond en larmes."
Des confidences terribles et bouleversantes qui ne laissent pas indifférents. Aurélie Dotremont explique plus tard dans son récit que son beau-père de l'époque, Renan, est le seul responsable du meurtre de cette aînée qu'elle n'a jamais connue. Il a été condamné en 2017 après réouverture du dossier par la justice.