Les bons comptes font-ils les bons amis ? Benjamin Castaldi et Sarah Lavoine devraient vite le savoir puisqu'ils s'opposent devant la justice pour un différend financier de plus de 160 000 euros. Une bataille judiciaire qui dure depuis 2011.
Selon une information du magazine Closer à paraître demain, 18 avril, mais déjà en ligne sur le site Internet du magazine, l'animateur de TF1 devrait un peu plus de 160 000 euros à la décoratrice Sarah Lavoine, femme de Marc, qu'il avait embauchée, en 2010, afin de refaire la décoration de sa maison. À ce jour, et toujours selon Closer, la facture n'a pas été réglée en totalité, Benjamin Castaldi ne s'étant acquitté que d'un acompte, sans régler le solde à la fin des travaux.
Alors amis à la ville, Benjamin Castaldi et Sarah Lavoine avaient décidé de travailler ensemble sur les travaux de la maison de l'animateur, située dans les Yvelines. Une collaboration qui n'était pas la première puisque Sarah Lavoine avait déjà redécoré trois appartements de Benjamin Castaldi.
Sauf que quatre ans après la fin des travaux, Sarah Lavoine n'a reçu ni la somme intégrale de ses honoraires (il reste 117 922 euros à régler sur 188 922) ni celle de l'avance du mobilier qu'elle avait acheté pour la maison, soit, 44 606 euros (sur 117 507 euros). Une coquette somme impayée de 162 528 euros, donc, dont Benjamin Castaldi refuse de s'acquitter (malgré plusieurs décisions de justice qui ordonnaient le règlement des 117 922 euros d'honoraires). L'animateur estime avoir été berné dans cette affaire. Selon l'avocat de Sarah Lavoine, il "a réussi à développer toute une stratégie judiciaire pour ne pas payer ses dettes en disant tout et n'importe quoi, ce qui a toujours été rejeté par les tribunaux."
Car le fils de Jean-Pierre Castaldi, qui reviendra en juin aux commandes de Secret Story saison 8, réfute les arguments de Sarah Lavoine et de ses avocats. "Il se sent arnaqué parce qu'aujourd'hui, il passerait presque pour celui qui a floué tout le monde", a déclaré son représentant, Me Silvio Rossi-Arnaud, qui précise que son client s'était vu demander près du double de la somme annoncée au départ.
Benjamin Castaldi et Sarah Lavoine auront rendez-vous au tribunal en 2015, devant la cour d'appel de Versailles, mais une partie des décisions est devenue définitive. D'après un communiqué de l'avocat de Sarah Lavoine, Me Xavier Cazottes, "la société Sarah Lavoine, architecte d'intérieur, a obtenu la condamnation de Benjamin Castaldi au paiement de la somme de 45 606 euros par ordonnance du TGI de Versailles du 3 mai 2011 confirmée par arrêt de la cour d'appel de Versailles du 30 novembre 2011. Puis, par jugement du 18 avril 2013 du TGI de Versailles, elle a obtenu la condamnation de Benjamin Castaldi au paiement de la somme de 129 000 euros, sous le bénéfice de l'exécution provisoire". Ce n'est donc que sur la somme de 129 000 euros que la cour d'appel de Versailles devra se prononcer.