Le ton est rapidement monté jeudi soir dans Touche pas à mon poste. En dernière partie d'émission, Cyril Hanouna a lancé le débat sur les abattoirs après que des images choc de cochons en train d'être maltraités et tués ont été dévoilées. Pour parler de ce sujet, l'animateur a reçu Solveig Halloin, une activiste pour la protection animale. Et la jeune femme est arrivée sur le plateau en étant prête à en découdre. Elle a d'ailleurs entamé son discours de façon très cash en faisant une comparaison entre l'abattage des animaux et les camps d'extermination, dont le tristement célèbre Treblinka.
"Faut-il interdire un génocide industriel ? Est-ce que se poser la question ce n'est pas déjà être complice du plus grand crime de masse de tous les temps ? Faut-il moderniser Treblinka ? Je vous pose la question", a-t-elle lancé à Cyril Hanouna dès sa première prise de parole. Des propos qui ont fait bondir son voisin, Benjamin Castaldi. "Je suis évidemment contre tout ce qui fait souffrir un animal, mais comparer ça à Treblinka, avec un génocide... Franchement, vous vous tirez une balle dans le pied. En une phrase, vous ruinez le débat , a-t-il estimé. Quand j'entends ça, je vous le dis du fond du coeur avec ce que je sais et ce que j'ai vécu, j'ai envie de quitter le plateau". Solveig Halloin l'a ensuite incité à bel et bien quitter le plateau. Benjamin Castaldi s'est alors levé en direction de la sortie avant d'être calmé par Cyril Hanouna.
"Comparer Treblinka et les animaux, ça me donne envie de vomir quand j'entends ça, c'est une honte dire ça ! C'est une honte ! Six millions de personnes déportées, vous comparez ça à un animal", s'est-il tout de même emporté en reprenant sa place. La militante a de son côté accusé le chroniqueur d'avoir une attitude insultante vis-à-vis de la mémoire "des personnes humaines qui ont subi la Shoah puisque ce sont elles qui font le comparatif". "C'est pour ça qu'Israël est à la pointe de la lutte animaliste, parce que les survivants en sortant des camps, ont dit que c'était la même chose. Ce n'est pas moi qui l'affirme", s'est-elle encore défendue. Le débat ne s'est pas révélé tellement constructif après cette première prise de bec. Seule Delphine Wespiser, fervente défenseuse des animaux elle aussi a fait preuve de soutien à l'égard de Solveig Halloin.