Bernadette Chirac vient de perdre sa moitié, la raison pour laquelle elle s'est toujours battue : Jacques Chirac. Après la mort de l'ancien président, survenue le jeudi 26 septembre 2019, elle a trouvé le courage de se rendre à la cérémonie religieuse qui se tient aujourd'hui en l'église Saint-Sulpice, à Paris. Un hommage national sera également rendu à Jacques Chirac dans la cour des Invalides, après cette cérémonie intime où seule la famille a été conviée. Plusieurs proches de l'ancienne première dame, âgée de 86 ans, l'avaient décrite comme "très fragilisée". Elle ne s'est d'ailleurs pas rendue à l'hommage populaire organisé dimanche. Dans son édition du 29 septembre 2019, Le Parisien fait le point sur l'état de santé de Bernadette Chirac, qui selon des sources restées anonymes ne serait plus que l'ombre d'elle-même.
"Elle n'est plus la femme que vous avez connue", a prévenu un proche du clan. Nos confrères décrivent même une Bernadette Chirac murée dans le silence depuis des mois : "Les familiers des lieux la décrivent muette, réfugiée dans la paix du silence, depuis près de six mois." Claude Chirac, la fille du couple, aurait pris la tête de la famille. "C'est la gardienne du temple chiraquien protégeant jalousement l'intimité du patriarche vieillissant", décrivent nos confrères, sans citer de sources.
La mort de son mari n'a probablement pas été d'une grande aide pour la forme de Bernadette Chirac. Sur le plateau de BFMTV, le journaliste Erwan L'Eléouet (Bernadette Chirac, les secrets d'une conquête) a rapporté des propos de la première dame : "J'ai retrouvé des mots qu'elle disait dans Conversations en 2001, il y a dix-huit ans. Elle disait : 'Une chose est sûre, j'espère que je partirai la première, sinon je ne sais pas comment je lui survivrai. Je ne pourrai pas résister' (...) C'est une femme qui doit être, aujourd'hui, très fragilisée."