Bernadette Lafont lors de l'émission Vivement Dimanche, le 19 décembre 2012© BestImage
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Sa devise, ce sont les mots de Jean Cocteau : "Les premières places ne sont pas intéressantes, celles qui m'intéressent, ce sont les places à part." Bernadette Lafont assume et revendique son côté décalé, celui d'une comédienne de 74 ans dont cinquante-cinq de carrière et un destin pas comme les autres.
Pour faire la promotion de son nouveau film, Paulette, Bernadette Lafont a choisi les pages du magazine Gala. Confessions et confidences rythment cet entretien pour lequel elle revient sur son enfance, sa famille, son mariage et son divorce très jeune et, bien sûr, le cinéma. Elle raconte son enfance stricte mais éclairée et en vient à son mariage avec le comédien Gérard Blain, figure de la Nouvelle Vague. Ce dernier refuse qu'elle fasse du cinéma, gardant en souvenir une mauvaise expérience avec une actrice, et lorsqu'elle tourne Le Beau Serge de Claude Chabrol en 1958, il ne veut plus la voir : "A 19 ans, je me suis donc retrouvée divorcée." L'amour reviendra vite avec le sculpteur hongrois Diourka Medveczky, son second mari, qu'elle a rencontré à 20 ans. Ensemble, ils ont eu trios enfants, Pauline, Élisabeth et David, et ont cinq petits-enfants.
De ses enfants, elle parlera avec franchise. Bernadette Lafont a été mère très jeune. A 24 ans, elle avait déjà ses trois enfants : "C'est arrivé comme ça. A l'époque, la pilule n'existait pas." En 1988, sa fille Pauline meurt à l'âge de 25 ans après une chute au cours d'une randonnée solitaire dans les Cévennes. Un terrible chagrin que la comédienne réussit à surmonter grâce à sa passion : "Le cinéma et le théâtre m'ont complètement sauvée. [un long silence] J'ai la chance immense d'avoir un petit groupe d'amis qui est toujours là et qui m'est précieux."
Au cinéma, Bernadette Lafont brille continuellement de son charme décalé. Matriarche au franc-parler réjouissant dans Le Skylab, elle revient sur les écrans dans Paulette, un grand-mère dealeuse de cannabis, aux côtés de Carmen Maura et Dominique Lavanant. Tout un programme !
"Paulette", en salles le 16 janvier
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine "Gala" du 9 janvier
Pour faire la promotion de son nouveau film, Paulette, Bernadette Lafont a choisi les pages du magazine Gala. Confessions et confidences rythment cet entretien pour lequel elle revient sur son enfance, sa famille, son mariage et son divorce très jeune et, bien sûr, le cinéma. Elle raconte son enfance stricte mais éclairée et en vient à son mariage avec le comédien Gérard Blain, figure de la Nouvelle Vague. Ce dernier refuse qu'elle fasse du cinéma, gardant en souvenir une mauvaise expérience avec une actrice, et lorsqu'elle tourne Le Beau Serge de Claude Chabrol en 1958, il ne veut plus la voir : "A 19 ans, je me suis donc retrouvée divorcée." L'amour reviendra vite avec le sculpteur hongrois Diourka Medveczky, son second mari, qu'elle a rencontré à 20 ans. Ensemble, ils ont eu trios enfants, Pauline, Élisabeth et David, et ont cinq petits-enfants.
De ses enfants, elle parlera avec franchise. Bernadette Lafont a été mère très jeune. A 24 ans, elle avait déjà ses trois enfants : "C'est arrivé comme ça. A l'époque, la pilule n'existait pas." En 1988, sa fille Pauline meurt à l'âge de 25 ans après une chute au cours d'une randonnée solitaire dans les Cévennes. Un terrible chagrin que la comédienne réussit à surmonter grâce à sa passion : "Le cinéma et le théâtre m'ont complètement sauvée. [un long silence] J'ai la chance immense d'avoir un petit groupe d'amis qui est toujours là et qui m'est précieux."
Au cinéma, Bernadette Lafont brille continuellement de son charme décalé. Matriarche au franc-parler réjouissant dans Le Skylab, elle revient sur les écrans dans Paulette, un grand-mère dealeuse de cannabis, aux côtés de Carmen Maura et Dominique Lavanant. Tout un programme !
"Paulette", en salles le 16 janvier
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine "Gala" du 9 janvier