Bernardette Lafont en janvier 2011© Angeli
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Icône de la Nouvelle Vague et actrice populaire, Bernadette Lafont est une artiste infatigable à 72 ans. Son enthousiasme de comédienne se lit et s'écoute dans ses interviews. Néanmoins, lors d'un entretien avec Philippe Vandel, pour sa chronique radiophonique Tout et son contraire sur France Info, elle est revenue sur son enfance marquée par une douleur : celle de ne pas être un garçon.
Au micro du journaliste, Bernadette Lafont a déclaré : "Ma mère m'a appelée Bernard toute sa vie. Jusqu'en 1991, quand elle est morte." L'histoire a de quoi faire sourire, mais elle est toutefois nourrie d'une blessure. Sa mère, qui souhaitait tant avec un garçon, ne s'est jamais remise d'avoir une fille : "Après dix ans de vie commune, sur le point de se résigner à ne point avoir d'enfant, mes parents tentèrent le tout pour le tout : un crochet par Lourdes." Le miracle se produit, ils ont un bébé... mais c'est une fille.
Sa mère lui fait ressentir constamment qu'elle n'a pas le bon genre, lui faisant porter des vêtements de garçon. L'éducation protestante et dure de sa mère lui aura permis toutefois d'affronter la terrible épreuve de la mort de sa fille, l'actrice Pauline Laffont, décédée en 1988 lors d'un accident de randonnée. Elle a ainsi suivi plus que jamais la devise de sa famille, "souffre et supporte", précise France Dimanche.
La comédienne Bernadette Lafont a évoqué par ailleurs auprès de Philippe Vandel sa lecture des Diaboliques, l'oeuvre de Barbey d'Aurevilly, qui sort en CD. Entendue dans le dessin animé Une vie de chat - elle est d'ailleurs une grande amie de ces félins - et sur scène en janvier dernier dans L'Amour, la mort, les fringues, elle fait partie de la distribution de nouveau long métrage de Julie Delpy, Le Skylab, puis de La Deuxième Etoile, suite du succès La Première Etoile.
Au micro du journaliste, Bernadette Lafont a déclaré : "Ma mère m'a appelée Bernard toute sa vie. Jusqu'en 1991, quand elle est morte." L'histoire a de quoi faire sourire, mais elle est toutefois nourrie d'une blessure. Sa mère, qui souhaitait tant avec un garçon, ne s'est jamais remise d'avoir une fille : "Après dix ans de vie commune, sur le point de se résigner à ne point avoir d'enfant, mes parents tentèrent le tout pour le tout : un crochet par Lourdes." Le miracle se produit, ils ont un bébé... mais c'est une fille.
Sa mère lui fait ressentir constamment qu'elle n'a pas le bon genre, lui faisant porter des vêtements de garçon. L'éducation protestante et dure de sa mère lui aura permis toutefois d'affronter la terrible épreuve de la mort de sa fille, l'actrice Pauline Laffont, décédée en 1988 lors d'un accident de randonnée. Elle a ainsi suivi plus que jamais la devise de sa famille, "souffre et supporte", précise France Dimanche.
La comédienne Bernadette Lafont a évoqué par ailleurs auprès de Philippe Vandel sa lecture des Diaboliques, l'oeuvre de Barbey d'Aurevilly, qui sort en CD. Entendue dans le dessin animé Une vie de chat - elle est d'ailleurs une grande amie de ces félins - et sur scène en janvier dernier dans L'Amour, la mort, les fringues, elle fait partie de la distribution de nouveau long métrage de Julie Delpy, Le Skylab, puis de La Deuxième Etoile, suite du succès La Première Etoile.