L'inénarrable Bernard Tapie, que l'on a connu chanteur, homme politique, acteur, directeur sportif ou animateur télé, a investi la somme de 1,5 million d'euros dans le site d'e-commerce de son fils Laurent. Mieux encore, il a décidé d'incarner le site avec sa gueule, sa gouaille et son nom : www.bernardtapie.com.
Quand on lance une boîte, le budget communication est l'un des premiers sur lequel on fait des économies. Alors on fait jouer le système D. Bernard et Laurent Tapie, eux, on fait jouer le PAF !
Le père et le fils auraient bénéficié de certaines largesses dont vient de s'émouvoir le CSA, comme à son habitude, dans un communiqué... retentissant ! Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a adressé une "mise en garde très ferme" à TF1, Canal+, France 2 et France 5 pour avoir mis en avant le site internet des Tapie et leur service téléphonique associé, le tout, en dehors des écrans publicitaires prévus à cet effet.
La publicité clandestine, c'est comme une cavale : faut pas se faire prendre ! Alors on évite d'y aller à la hussarde comme Nouvelle Star - l'émission du 12 mai dernier mettait largement en avant le créateur Jean-Paul Gaultier - au risque d'écoper d'une mise en demeure. On vous conseille la méthode dite "Amel Bent" qui consiste à faire la pub du salon de coiffure de sa mère, tout en passant pour une enfant reconnaissante et tellement mignonne. C'était sur NRJ et la chanteuse à même donné l'adresse... Du côté du CSA, silence radio.
Si demain maman Bent rachète Jean-Louis David ou Saint-Algue, vous saurez pourquoi !