Il a beau être un des acteurs hollywoodiens le plus cool, sa gentillesse a des limites. Bill Murray, puisque c'est bien de lui dont on parle, s'est trouvé être l'auteur de ce qui ressemble fortement à un accès de colère.
Jeudi soir, 11 février, le truculent comédien de S.O.S. Fantômes prenait part à une soirée privée sur le rooftop du Vesuvio au Camel. Une adresse très prisée des people, et notamment de Justin Timberlake, qui y organisait une soirée ce 11 février dans le cadre du tournoi de golf Pebble Beach Pro-Am auquel le chanteur participe. Mais la soirée a dérapé lorsque Bill Murray a intercepté des flashs provenant d'appareils photos de téléphones, à seulement trois mètres de lui. Ulcéré, il s'en est carrément pris aux mobiles des clients suspectés. Deux finiront dans la rue, jetés par-dessus la terrasse, et un autre atterrira par chance sur un cousin. Appelée sur les lieux, la police a constaté les faits, mais Bill Murray avait quitté la soirée depuis longtemps.
On en sait aujourd'hui un peu plus sur cet incident. Contacté par la police, le représentant presse a confirmé que Bill Murray avait bien agi de la sorte et assume la responsabilité des faits. "Il reconnaît qu'il était là et dit qu'il a l'intention de remplacer les biens endommagés", a commenté l'officier de police Paul Tomasi à Sky News. En revanche, pas d'excuses de sa part. Quant aux clients impliqués, ils prétendent ne pas avoir pris de photos de l'acteur. Ils n'ont d'ailleurs pas retrouvés leurs téléphones, puisque selon des témoins, une voiture s'est arrêtée et a embarqué les deux mobiles. Ils ont également précisé qu'ils ne poursuivraient pas la star. Enfin, le géant du Vesuvio, Scott Pepe, a semble-t-il retenu une leçon de cette affaire, puisqu'il a depuis interdit les photos et l'usage de leurs téléphones aux clients.