Les affaires tournent mal pour l'ancienne gloire allemande du tennis, Boris Becker. Entendu dans une affaire de dissimulation de biens, celui qu'on surnommait "boum-boum" vient d'être reconnu coupable de 4 des 24 d'accusations pour pesaient contre lui.
En effet, un jury de la Southwark Crown Court de Londres l'a déclaré coupable de retrait de biens, de non-divulgation de succession et dissimulation de dette suite à d'énormes problèmes d'argent. A l'époque de sa banqueroute survenue en juin 2017, les dettes du joueur, qui a remporté 49 titres en seize ans de carrière sportive, étaient estimées jusqu'à 50 millions de livres. Il conteste toutes les infractions qui lui sont reprochées. Aujourd'hui, le sextuple vainqueur de tournois du Grand Chelem fait l'objet de poursuites relatives à sa faillite personnelle, liée à un prêt de 3,5 millions d'euros d'une banque privée, Arbuthnot Latham.
L'ancien tennisman de 54 ans, aujourd'hui en couple la belle Lilian de Carvalho Monteiro, après un divorce et des problèmes d'alcool en 2018, est accusé de ne pas avoir respecté ses obligations de divulgation d'informations, notamment bancaires, ce qu'il conteste.
Alors qu'il contestait l'intégralité des poursuites, Boris Becker a été acquitté du reste des poursuites, y compris de celles qui concernaient la non-remise de ses trophées. Il avait assuré à l'audience qu'il ignorait où ceux-ci se trouvent sans quoi il les remettrait.
Parmi les neuf distinctions sur lesquelles les créanciers auraient aimé mettre la main figurent deux de ses trois coupes remportées à Wimbledon, deux trophées de l'Open d'Australie et sa médaille d'or aux JO de 1992. L'ancien numéro 1 mondial, qui vit au Royaume-Uni depuis 2012, a indiqué lors du procès débuté le 21 mars avoir encore en sa possession "beaucoup" de récompenses et de souvenirs amassés en 15 ans sur le circuit, mais certains ont disparu. Il avait déjà vendu aux enchères une partie de ses récompenses pour 700 000 livres (840 000 euros) afin d'éponger une partie de ses dettes.
La peine pour le papa d'Elias, sera décidée au cours d'une audience qui se déroulera le 29 avril prochain. Il risque sept ans de prison pour chacune des quatre infractions.