Opéré d'urgence pour une appendicectomie le 12 avril - intervention qui lui a peut-être sauvé la vie -, Bret Michaels pensait avoir passé le plus dur. Mais, le 22 avril, il devait à nouveau être admis précipitamment à l'hôpital : après les maux d'estomac, des mots de tête à se damner... dus à une importante hémorragie subarachnoïde - hémorragie à la surface du cerveau, entre le cerveau et la boîte crânienne.
Le charismatique rockeur de 47 ans, chanteur de Poison connu au-delà de la sphère rock pour l'épisode de sa sextape avec Pamela Anderson (dont il empêcha la distribution) mais aussi pour sa participation à l'émission de télé réalité Celebrity Apprentice (ou comment s'imposer comme le meilleur larbin de Donald Trump), était alors dans un état officiellement jugé critique et a été placé en soins intensifs.
Père de deux filles (Raine et Jorja) qu'il eut avec Kristi Lynn Gibson, sa compagne entre 1994 et 2005, l'interprète de tubes tels que Talk Dirty to me, Nothin' but a good time, Fallen angel, Every rose has its thorn (clip ci-dessus), ou encore Go that far se remet lentement de son hémorragie cérébrale : il est conscient, parle et retrouve progressivement un peu de mobilité - les mains et les bras, notamment.
Mais la star glam'rock, qui souffre de diabète de type 1 depuis l'enfance, n'est décidément pas gâtée par le sort : alors qu'il amorce une convalescence qui devrait se chiffrer en semaines, voire en mois, les médecins ont décelé un effet secondaire - une hyponatrémie, à savoir une trop faible concentration en sodium dans le plasma sanguin qui peut conduire à des attaques. Il demeure pour l'instant sous observation médicale attentive.